Sans l'accord de Paris, les canicules seraient bien pires encore qu'aujourd'huiLa diplomatie climatique n'a plus le vent en poupe et l'accord de Paris, qui fêtera ses 10 ans au mois de décembre, a du plomb dans l'aile. Pas seulement parce que les Etats-Unis, sous l'impulsion de Donald Trump, ont décidé d'en sortir dès le mois de janvier, mais aussi parce que nous avons déjà passé le cap, sur une année seulement à ce stade, des +1,5 °C que nous devions atteindre, au mieux, en 2100 si l'accord avait été pleinement respecté. Faut-il pour autant jeter le bébé avec l'eau du bain ? Un rapport réunissant les travaux de 18 chercheurs du Climate Central et du World Weather Attribution (WWA) montre que la situation serait bien pire si l'accord de Paris n'avait pas été signé et si les pays n'avaient pas commencé, à défaut d'aller plus vite, à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Lire la suite dans l'article de Marie Bellan