La Suisse assure à nouveau le financement public de ses exportations de combustibles fossiles. Ce faisant, elle risque de nuire à sa réputation internationale, selon une opinion de Philipp Censkowsky, Axel Michaelowa de l'
Institut für Politikwissenschaft de l'Université de Zurich parue dans la NZZ. Lors de la 26e conférence sur le climat à Glasgow en 2021, la Suisse, aux côtés de 33 autres pays, a pris une promesse qu’elle ne tient désormais pas. La Suisse s’est engagée à ne plus soutenir à l’avenir aucun nouveau projet d’énergie fossile à l’étranger avec des fonds publics. Cette déclaration est un voeu pieux depuis mai 2024.
L’Assurance suisse contre les risques à l’exportation (Serv) est à nouveau autorisée à financer des projets de gaz naturel à l’étranger à condition qu’ils « servent les intérêts économiques, extérieurs, commerciaux ou de politique de développement de la Suisse ». Cette régression de la politique climatique suisse est problématique à plusieurs égards.
Tous les détails dans le commentaire de Philipp Censkowsky et d'Axel Michaelowa.