Pourquoi les COP ne sont plus ce qu'elles étaientLe coup de marteau final, actionné par le président de la COP lors de la plénière de clôture, est en général une apothéose, un moment d'enthousiasme et de soulagement mêlés, une fois les négociations abouties et un accord durement acquis. Parfois, l'euphorie laisse aussi la place à la colère, comme celle de l'Inde ou du Nigeria l'an passé à Bakou, insatisfaits du résultat obtenu et qui l'ont fait vivement savoir. Cette année, point de tout cela : c'est presque avec indifférence qu'a été accueilli le coup de marteau d'André Correa do Lago, le président de la COP30, lors de l'adoption du texte de couverture, l'accord principal de cette COP, baptisée « mutirao » par les Brésiliens. Quelques applaudissements ont bien retenti, mais presque pour la forme.
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