Biodiversité : le risque de voir des espèces disparaître à cause du réchauffement augmente au-delà de 1,5 °CÀ Yalimapo, dans l’ouest de la Guyane, seuls 39 nids de tortue luth ont été recensés au cours de la dernière saison de ponte. Un chiffre historiquement bas « qui laisse craindre une extinction de cette population », selon le communiqué du Réseau tortues marines Guyane, publié mercredi 4 décembre.Comme pour la tortue luth, l’impact de la crise climatique sur la biodiversité a été clairement établi. Des travaux, publiés jeudi 5 décembre dans la revue américaine « Science », précisent le risque de voir des espèces disparaître à mesure que la planète se réchauffe : Mark Urban, chercheur au département d’écologie et de biologie évolutive de l’université du Connecticut (Etats-Unis), a synthétisé 485 études parues depuis une trentaine d’années et incluant la plupart des espèces de plantes et d’animaux connues. A partir de cette méta-analyse, il confirme que les extinctions devraient s’accélérer au-dessus du seuil de 1,5 °C.
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