L'actualité en bref

Chaque jour, on vous regroupe le meilleur de l'information parue dans la presse suisse et internationale.

L'actualité en bref
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LE TEMPS

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Placements ESG, de la jeune pousse à l’entreprise vertueuse
Vers la fin des années 1980, l’idée d’exploiter la puissance des flux financiers à des fins durables fait son apparition dans le secteur financier. Le postulat de départ est simple: il suffirait de convaincre les acteurs de la finance d’investir de manière plus durable pour obtenir, pas à pas, des améliorations. En 2006, la publication des «Principes pour l’investissement responsable (PRI)» des Nations unies constitue un tournant important. Une déclaration qui invite les investisseurs à intégrer des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs décisions de placement. En Suisse, le mouvement en faveur des placements durables a vraiment démarré en 1990, lorsque toujours plus d’investisseurs ont intégré des critères ESG dans leurs portefeuilles. Parmi les pionniers de ce mouvement, il y avait l’ancien analyste de la banque Sarasin Andreas Knörzer, ainsi que les gérants de fortune et banquiers Antoinette Hunziker-Ebneter et Reto Ringger. Ils font partie des premiers professionnels de la finance à avoir mis en pratique ces idées.
Lire la suite dans l'article de Fredy Gilgen (NZZ Content Creation)
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La Suisse veut devenir un pôle de la finance d’impact
La finance d’impact ne représente qu’un peu plus de 1500 milliards de dollars au niveau mondial, c’est-à-dire environ 1% seulement du total des actifs financiers. La Suisse aimerait que cette discipline de niche se développe et que le pays en devienne un pôle important. C’est l’objectif d’une plateforme dévoilée jeudi dans le cadre de la conférence Building Bridges sur la finance durable. Les investissements dits «d’impact» sont ceux qui apportent des solutions concrètes et mesurables aux grands problèmes environnementaux ou sociaux. Il peut typiquement s’agir de crédits accordés à de très petites entreprises qui installent des panneaux solaires dans des pays émergents. Ces placements, la plupart du temps en dehors des marchés boursiers, restent ultra-minoritaires dans l’univers de la finance durable. En Suisse, ils représentent 180 milliards de francs sur les 1660 milliards gérés de manière durable dans le pays, selon les derniers chiffres de la faîtière du secteur, Swiss Sustainable Finance.
Lire la suite dans l'article de Sébastien Ruche
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En 2025, la consommation de pétrole en Chine atteindra son pic
C’est un signe supplémentaire que la Chine, dans sa transition énergétique, a passé un cap. Sa demande de pétrole pourrait atteindre son maximum en 2025, cinq ans plus tôt que prévu, au gré du retrait de l’essence et du diesel, selon le plus grand producteur d’énergie du pays, la China National Petroleum Corp (CNPC). La demande de pétrole de la deuxième économie mondiale pourrait atteindre 770 millions de tonnes l’an prochain et baisser à 240 millions de tonnes en 2060, selon la CNPC, dans un rapport publié mardi et relevé par l’agence Bloomberg. Au début de l’année, cette société d’Etat estimait que cette demande n’allait pas culminer avant 2030. Mais entre-temps plusieurs autres entreprises et autorités ont fait état d’un pic autour de cette année et de la suivante.
Lire la suite dans l'article de Richard Etienne

YALE ENVIRONMENT 360

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Le soutien à l’énergie propre peut-il résister aux changements politiques ?
Leah Stokes est une experte en politique énergétique. Professeure à l'Université de Californie à Santa Barbara, elle a contribué à l'élaboration de la loi phare de l'administration Biden sur le climat, l'Inflation Reduction Act, et, au cours de l'été 2022, elle a contribué à mobiliser le soutien populaire nécessaire pour faire passer le projet de loi au Congrès. Alors que des milliards de dollars sont investis dans les circonscriptions républicaines, les projets de Donald Trump visant à abroger les crédits d'impôt pour les énergies propres se heurtent à la résistance des républicains. Dans une interview accordée à e360 , la politologue Leah Stokes, qui a contribué à l'élaboration de la loi américaine sur le climat, évoque la nouvelle politique des énergies renouvelables.
Lire la suite dans l'article d'Elizabeth Kolbert
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Alors que les populations de loups se rétablissent, la colère s'intensifie
Le mois prochain marquera le 30e anniversaire d'une expérience historique sur la faune sauvage : la réintroduction du loup dans le parc national de Yellowstone. Le loup gris avait été presque éradiqué dans les Rocheuses du Nord et était inscrit sur la liste fédérale des espèces en voie de disparition depuis 1974. Diane Boyd, une biologiste de la faune sauvage qui a commencé à mettre des colliers et à suivre les loups entrés dans le nord du Montana en provenance du Canada en 1979, a soutenu l'effort de réintroduction plus vaste du US Fish and Wildlife Service dans l'Ouest au cours des 30 dernières années. « Le retour des loups a été un succès qui a dépassé toutes les attentes », déclare-t-elle aujourd'hui. « C'est incroyable. » Mais à mesure que les loups se sont répandus dans l'Ouest, la colère et le ressentiment envers ce prédateur au sommet de la chaîne alimentaire se sont intensifiés, les chasseurs de certains États les ciblant de plus en plus.
Lire la suite dans l'article de Jim Robbins

LES ECHOS

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la Russie démarre la construction d'une nouvelle centrale au coeur de l'Europe
Alors que la France se veut le fer de lance de la relance nucléaire en Europe, avec EDF comme chef de file, c'est le russe Rosatom qui se prépare à donner les premiers coups de pioche du prochain chantier sur le point de s'ouvrir dans l'Union européenne. Le gouvernement hongrois a en effet donné début décembre son feu vert à la société publique russe Rosatom pour le « premier béton » des deux futurs réacteurs de la centrale nucléaire de Paks 2. Avec ce coup de tampon, le chantier de construction de deux réacteurs VVER de conception russe, de 1,2 gigawatts chacun, pourra démarrer l'an prochain.
Lire la suite dans l'article d'Amélie Laurin
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Taxis volants, drones, avions électriques : ces filières futuristes que la Chine crée de toutes pièces
Les salariés ont revêtu leurs combinaisons d'aviateur, l'estrade et le pupitre décoré de fleurs ont été installés, les officiels locaux du Parti sont attendus d'un instant à l'autre… Jamais le petit aéroport du « Dragon blanc » à Hefei, la capitale provinciale de l'Anhui, à environ 450 kilomètres de Shanghai, n'avait connu une telle effervescence. Mais aujourd'hui, c'est enfin le grand jour pour Range Aviation, une start-up chinoise créée en mai 2023 à Shanghai et qui conçoit des « taxis volants » 100 % électriques. Les autorités chinoises cherchent à développer des activités en rapport avec les technologies et l'innovation, comme l'aviation dite « de basse altitude » pour le tourisme ou le transport.
Lire la suite dans le reportage de Raphaël Balenieri - Hefei

24 HEURES

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Avec son moteur à hydrogène, Destinus veut changer l’aviation
Installée à Payerne depuis 2021, la société y a récemment pris possession d’un site d’essais pour la propulsion à hydrogène. Seul site privé d’Europe pourvu d’installations cryogéniques pour la propulsion à l’hydrogène, le Destinus H2 Park fait ses premiers essais. L’entreprise, dont le siège a été déplacé aux Pays-Bas pour des raisons bancaires, prévoit des vols hypersoniques à hydrogène dès 2027.
Lire la suite dans l'article de Sébastien Galliker

BLOOMBERG

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Le Royaume-Uni veut débloquer 240 milliards de livres sterling pour réduire sa consommation de gaz
Le Royaume-Uni prévoit de réformer les règles de planification et de connexion à son réseau électrique dans l’espoir de stimuler quelque 40 milliards de livres sterling d’investissement par an jusqu’en 2030 pour tenter d’éliminer les combustibles fossiles de la production d’électricité. Le gouvernement a dévoilé vendredi les plans les plus détaillés à ce jour pour concrétiser ses ambitions d'éliminer le gaz naturel du mix énergétique du pays d'ici six ans seulement. Cela fait partie des efforts du Premier ministre Keir Starmer pour utiliser la décarbonisation pour stimuler la croissance économique et réduire les coûts de l'énergie.
Lire la suite dans l'article de Will Mathis
☢️
L'opposition australienne dévoile un projet nucléaire de 211 milliards de dollars
Le principal groupe d'opposition australien a présenté un plan de 331 milliards de dollars australiens (211 milliards de dollars américains) pour créer une industrie de l'énergie nucléaire financée par les contribuables en un peu plus d'une décennie, malgré le fait que les plus grands scientifiques du pays affirment que les énergies renouvelables telles que l'énergie éolienne et solaire sont plus rentables. Le chef du Parti libéral de centre-droit Peter Dutton a annoncé le coût de sa politique nucléaire lors d'une conférence de presse à Brisbane vendredi, en faisant de cette question un élément majeur du programme électoral de sa coalition avec le Parti national avant les élections prévues en mai. Cette annonce intervient dans un contexte de résurgence mondiale de cette technologie après la flambée des prix de l'énergie consécutive à l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022.
Lire la suite dans l'article de Ben Westcott

FINANCIAL TIMES

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L'expertise en fracturation hydraulique pourrait permettre de libérer l'énergie géothermique, selon l'AIE
Les techniques mises au point dans le domaine de la fracturation hydraulique pour l'extraction du pétrole et du gaz ont permis de libérer une source potentielle d'énergie renouvelable de la croûte terrestre qui pourrait rivaliser avec le coût de production de l'énergie éolienne et solaire d'ici une décennie, a déclaré vendredi l'Agence internationale de l'énergie. La capacité de forer à plus de 3 km dans la terre et de forer horizontalement pourrait rendre l'énergie géothermique, actuellement pratique seulement dans quelques régions du monde, accessible à « presque tous les pays », a déclaré l'AIE dans un nouveau rapport.
Lire la suite dans l'article de Malcolm Moore
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Il est temps de revoir notre approche des crédits carbone des entreprises
Il y a quatre ans ce mois-ci, l’ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, a lancé un appel à l’investissement dans les crédits carbone, grâce auxquels les entreprises pourraient compenser leurs émissions en vue d’atteindre des objectifs de zéro émission nette. « Il faut que ce soit un marché de 50 à 100 milliards de dollars par an », a déclaré Carney. Pendant un an environ, il semblait que la vision de Carney pourrait devenir réalité. Les volumes ont bondi d'un niveau bas alors que les entreprises se bousculaient pour annoncer des engagements verts. Mais maintenant, le marché s'est inversé. L'année dernière a été la deuxième année consécutive de baisse, la valeur totale des crédits vendus s'élevant à 723 millions de dollars, selon Ecosystem Marketplace - en baisse par rapport aux 2,1 milliards de dollars de 2021. Les données de MSCI ne montrent aucun rebond cette année.
Lire la suite dans l'opinion de Simon Mundy
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Le groupe énergétique indien ReNew se prépare à quitter le Nasdaq
Le deuxième groupe indien d'énergie renouvelable, prévoit de quitter le Nasdaq après avoir perdu plus de 30 % de sa valeur depuis sa cotation en 2021. ReNew, dont la capitalisation boursière s'élève à un peu plus de 2,4 milliards de dollars, a été fondée en 2011 et dispose aujourd'hui de plus de 10 gigawatts de capacité renouvelable, répartis à peu près à moitié entre l'éolien et le solaire. Elle fait partie d'un groupe d'entreprises dirigé par Adani Green Energy qui poursuivent l'objectif de l'Inde de plus que doubler sa capacité de production d'électricité non fossile à 500 GW d'ici 2030, alors que le pays, dépendant de l'énergie au charbon, tente de répondre à la demande croissante d'énergie.
Lire la suite dans l'article de Malcolm Moore et Chris Kay

CARBON BRIEF

🚜
Les agriculteurs anglais ont reçu une aide d'urgence record suite aux pluies extrêmes de l'hiver dernier
Le ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales (Defra) a récemment versé 57,5 ​​millions de livres sterling du fonds de relance agricole aux agriculteurs qui ont été touchés par des pluies extrêmes et des inondations entre octobre 2023 et mars 2024. C'est 75 fois plus que le montant versé la dernière fois que le fonds a été ouvert aux candidats, qui était de 768 000 £ en 2020, selon les chiffres communiqués à Carbon Brief. Ce montant est également plus de six fois supérieur à l’ensemble des paiements versés entre 2015 et 2020, qui s’élevaient à 9,4 millions de livres sterling. Entre octobre 2022 et mars 2024, l'Angleterre a connu sa période de 18 mois la plus humide depuis le début des relevés en 1836, selon les données du Met Office.
Lire la suite dans l'article de Orla Dwyer

LE MONDE

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Le nombre de loups présents en France n’augmente plus
Chaque année, ce chiffre est particulièrement attendu, à la fois par les éleveurs et par les associations de protection de la nature : c’est à partir de cette estimation qu’est fixé le nombre de loups qui pourront être tués l’année suivante de manière dérogatoire, afin de protéger les troupeaux. Mais après avoir fortement augmenté pendant une décennie, la population de loups en France stagne, voire diminue. La nouvelle estimation officielle, communiquée au Monde par la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, jeudi 12 décembre, est de 1 013 individus. La population lupine avait été estimée à 1 003 animaux en 2023, et 1 096 en 2022.
Lire la suite dans l'article de Perrine Mouterde
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À Valence, la zone naturelle de l’Albufera polluée par des tonnes de détritus après les crues dévastatrices
Le dos courbé dans les rizières, en tenue intégrale de protection, plusieurs dizaines de volontaires ont répondu à l’appel de la Société valencienne d’ornithologie (SVO), en ce début du mois de décembre, pour ramasser et trier les déchets éparpillés dans le parc naturel de l’Albufera à Valence. Le ravin du Poyo, qu’a submergé la terrible crue ayant englouti les communes de la banlieue sud de la capitale régionale, le 29 octobre, débouche dans cette zone humide au bord de la mer Méditerranée, peuplée d’oiseaux migrateurs et d’une immense valeur environnementale. Perdues au milieu des champs, des carcasses de voitures témoignent encore aujourd’hui de la force de la vague, qui a fait 222 morts et quatre disparus dans la province. Après avoir tout détruit sur son passage, dont la zone industrielle et commerciale de Silla, ses eaux ont charrié des tonnes de détritus.
Lire la suite dans le reportage de Sandrine Morel

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