Gaz russe : le trop lent sevrage de l’Europe’est l’une des conséquences majeures de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022 : l’Europe a dû mettre fin, dans la douleur, à sa dépendance à l’égard des importations de gaz russe, source de revenus cruciale pour le Kremlin. Mercredi 1
er janvier, un nouveau pas a été franchi dans ce sevrage. A la suite du non-renouvellement par Kiev du contrat quinquennal avec le géant russe Gazprom, plus un seul mètre cube de gaz russe ne transite désormais par l’Ukraine. En septembre 2024, cet axe permettait encore d’acheminer dans l’Union européenne environ un tiers des importations russes. L’arrêt, depuis le 1ᵉʳ janvier, décidé par Kiev, du transit de gaz russe par l’Ukraine vers l’Europe s’est fait sans perturbation majeure. Mais les Vingt-Sept, qui en importent encore via le gazoduc TurkStream, en mer Noire, et sous la forme de GNL, tardent à mettre en accord leurs actes avec leurs paroles.
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