L'actualité en bref

Le changement climatique a un impact : le café et le cacao battent des records de prix vieux de plusieurs décennies
Avec tout le battage médiatique autour du Bitcoin, on pourrait penser que la cryptomonnaie était l’investissement financier le plus lucratif de l’année écoulée. C'est faux, même si un Bitcoin vaut aujourd'hui plus de deux fois plus qu'il ne l'était début 2024. Mais les choses étaient encore plus mouvementées pour un produit plus familier à beaucoup de gens : le cacao est plus cher que jamais sur le marché international. marché à terme. Le café atteint également un niveau record. En 2025, les consommateurs le ressentiront lors de leurs achats.
Lire la suite dans l'article de Benjamin Tire

La batterie de chaleur pourrait révolutionner le solaire et réduire le gaspillage énergétique
«Il nous a fallu plusieurs fois refaire les expériences pour vérifier qu’il ne s’agissait pas d’une erreur»: Karolina Matuszek, de l’Université Monash (Melbourne, Australie), et ses collègues ont été très surpris par la capacité à stocker la chaleur d’un mélange d’acides, borique pour le premier et succinique pour le second – un composé organique qui joue un rôle dans le métabolisme cellulaire. Ce mélange stocke – à environ 165 °C – une énergie de 394 joules par gramme, environ le double de ce qu’offrent les matériaux industriels dans cette gamme de température – de quoi réchauffer une centaine de grammes d’eau de 1 °C. En outre, le mélange a subi mille cycles de chauffage/refroidissement sans dégradation notable de ses performances, montrent des travaux publiés dans Nature le 18 décembre.
Lire la suite dans l'article de Denis Delbecq

Géopolitique, ressources naturelles, routes maritimes: le Groenland, cette terre de convoitises
Donald Trump a un nouvel achat en tête – et pas des moindres: la plus grande île du monde, 2 166 086 km² de territoire, sur lesquels vivent plus de 56 000 personnes. Parmi les nombreux problèmes qui se posent: le Groenland appartient au Danemark, c'est un territoire semi-autonome et Copenhague fait partie de l’OTAN. Autant de facteurs qui ne refroidissent pour le moment pas le républicain, qui s’installera le 20 janvier prochain à la Maison-Blanche pour la seconde fois. Les velléités du milliardaire ne datent pas d’hier.
Lire la suite dans l'article de Léo Tichelli

Un quart de la faune d’eau douce mondiale est en péril
Les eaux douces, comprenant les rivières, les lacs ou les zones humides, abritent plus de 10% des espèces connues, dont environ un tiers des vertébrés et la moitié des poissons, alors qu’elles représentent moins de 1% de la surface de la Terre. Un quart (24%) de la faune d’eau douce, notamment les crustacés, poissons et insectes, fait face à un «risque élevé d’extinction» en raison de «pressions considérables» comme la pollution, les barrages ou l’agriculture intensive qui affectent leur habitat, conclut mercredi une étude dans Nature.
Lire la suite dans l'article signé ATS

Les banques désertent leur alliance pour le climat
En dépit d’un contexte difficile, près de 3000 participants étaient réunis le 9 décembre 2024 à Genève, pour le sommet de la finance durable Building Bridges. Durant l'événement, Bank of America, Citi, Goldman Sachs ou Morgan Stanley annonçaient renoncer à leur participation à la Net-Zero Banking Alliance (NZBA).«Ces départs restent liés au basculement politique aux États-Unis», décrypte Antoine Mach, de l’agence Covalence à Genève. Plus fidèles aux alliances de type NZBA que leurs homologues américaines, les banques suisses redoutent surtout la mise en place d’un carcan de normes environnementales semblable à celui de l’Europe. Cette remise en cause est aussi moins partagée par les banques helvétiques, UBS figurant encore dans la NZBA.
Lire la suite dans l'article de Pierre-Alexandre Sallier

Ramener un peu de biodiversité sur les rives du Léman
Les rives du Léman ont payé au fil des décennies un très lourd tribut aux activités humaines. Jadis hauts lieux de biodiversité, où se trouvaient biotopes particuliers et espèces animales et végétales variées et parfois uniques, elles ont peu à peu été artificialisées. On estime aujourd’hui que seul un quart des rives du plus grand lac d’Europe occidentale peuvent encore être qualifiées de naturelles. Parmi elles, seulement 3%, principalement les embouchures de certains cours d’eau et des roselières, sont considérées comme étant riches en biodiversité. C’est donc dire si les – certes encore timides – efforts consentis depuis quelques années pour ramener un peu de biodiversité sur les rives du Léman sont à saluer.
Lire la suite dans l'opinion de Pascal Jacot-Guillarmod, président de Pro Natura Vaud

Le soutien des États-Unis et les nouveaux investissements renforcent les espoirs pour l’énergie marine
L'océan est l'une des plus grandes sources d'énergie renouvelables inexploitées de la planète et, depuis des décennies, les gens font de leur mieux pour en tirer parti. La quantité d'énergie disponible est énorme : théoriquement, les vagues au large des côtes ouest et est des États-Unis pourraient fournir plus de 60 % de la production d'électricité du réseau américain. L'énergie des vagues de l'Australie a le potentiel de générer plus de 1 300 térawattheures par an, soit près de cinq fois les besoins énergétiques du pays. Avec l’ouverture d’un nouveau site d’essai aux États-Unis en 2026, les récents investissements fédéraux et l’accélération des efforts pour atteindre la neutralité carbone, les développeurs qui souhaitent exploiter l’immense puissance de la mer se sentent optimistes.
Lire la suite dans l'article de Nicola Jones

En 2025, la planification écologique française menace de dérailler
Pendant des mois, les observateurs de la transition écologique ont été inaudibles au milieu du fracas de la vie politique. Mais, en virant au rouge, de multiples signaux d’alerte sont en train de leur donner raison : hausse des émissions de gaz à effet de serre au troisième trimestre de 2024 (+ 0,5 %), environ 7 000 véhicules électriques vendus en moins par rapport à 2023, effondrement des installations des pompes à chaleur… Alors que plusieurs indicateurs montrent un affaissement des objectifs de décarbonation de la France, les acteurs de la cause climatique craignent un abandon des efforts de transition écologique, alimenté par la crise politique.
Lire la suite dans l'article de Matthieu Goar et Perrine Mouterde

L’Allemagne a réduit ses émissions de carbone de 48 % par rapport à 1990
C’est un nouveau record à la baisse, avec une division quasi par deux (– 48 %) de son niveau d’émissions de 1990. Le centre de recherche Agora Energiewende, qui a publié cette estimation mardi 7 janvier, note cependant un net ralentissement du rythme de décarbonation par rapport à 2023, où le taux de réduction des émissions avait dépassé 10 %. L’Allemagne a confirmé en 2024 sa trajectoire de baisse des émissions de carbone, qui s’est nettement accélérée depuis 2021. Le pays a émis l’an passé 656 millions de tonnes de gaz à effet de serre équivalent CO₂, soit une réduction de 3 % par rapport à l’année précédente.
Lire la suite dans l'article de Cécile Boutelet

Trump aura du mal à faire baisser les prix du pétrole
De nombreux acteurs du marché de l’énergie sont désormais convaincus que le président élu Donald Trump parviendra à faire baisser les prix du pétrole, peut-être même davantage que pendant le mandat de Joe Biden. Le cours du Brent stagne autour de 70 $ depuis quelques mois. Et ce, malgré l'accord conclu par les membres de l'Opep+ lors de leur dernière réunion pour ralentir l'augmentation prévue de la production, supprimant ainsi une grande partie de l'excédent attendu en 2025. Et ce, malgré la position probablement agressive de Trump à l'égard de l'Iran, qui entraînera probablement une baisse de la disponibilité du pétrole du pays. L’équipe de Trump semble croire que la relance de la production américaine pourrait atténuer l’impact de la hausse des prix due à la perte du pétrole iranien. Le problème est qu’il ne peut pas avoir à la fois des prix de l’énergie bas et une production nationale record de pétrole et de gaz, car les producteurs de schiste américains ont besoin de prix plus élevés qu’il y a huit ans pour soutenir les investissements en faveur d’une croissance supplémentaire du pétrole.
Lire la suite dans l'opinion d'Amrita Sen, directeur de recherche et co-fondateur d'Energy Aspects

Les plus grandes nations maritimes sont favorables à une taxe uniforme sur les émissions
Le Liberia et le Panama, qui abritent les deux registres maritimes les plus importants au monde, ont désormais apporté leur soutien à la taxe proposée sur les propriétaires de navires, rejoignant ainsi 43 autres juridictions, dont des pays de l'UE, selon une proposition écrite adressée à l'Organisation maritime internationale (OMI) des Nations Unies. La proposition, finalisée le mois dernier, signifie que la taxe bénéficiera désormais du soutien des pays qui enregistrent des navires marchands d'une capacité collective de 1,6 milliard de tonnes de port en lourd, soit 66 % du total mondial, selon les données de l'ONU. Les pays représentant la majeure partie de la flotte maritime mondiale soutiennent ainsi une taxe forfaitaire sur chaque tonne d'émissions de gaz à effet de serre de l'industrie, augmentant ainsi les chances que tous les armateurs soient bientôt obligés de payer pour avoir pollué.
Lire la suite dans l'article d'Oliver Telling

Les constructeurs de véhicules électriques cherchent une solution rapide pour lutter contre les incendies de batteries
Lorsqu’il s’agit d’acheter un véhicule électrique, deux préoccupations dissuadent souvent les clients potentiels : l’autonomie et la sécurité de la batterie. Les batteries à l’état solide, qui reposent sur des électrolytes solides plus sûrs, promettent depuis longtemps une réduction des risques d’incendie et une autonomie prolongée. Pourtant, malgré des années de développement et d’investissement, ces batteries de nouvelle génération ne sont pas encore devenues une réalité.
Lire la suite dans l'article de June Yoon

Le financement vert résiste à la tempête malgré la baisse du financement par capital-risque
Les derniers chiffres concernant le financement par capital-risque des technologies liées au climat sont là et ils ne sont pas très réjouissants, du moins pas à première vue. Selon une nouvelle étude de la société d'études de marché Sightline Climate, les investissements mondiaux en capital-risque et en capital-développement dans les start-ups liées au climat ont diminué pour la troisième année consécutive en 2024, pour atteindre 30 milliards de dollars. C'est 14 % de moins que le chiffre de 2023, et plus d'un tiers de moins que le montant record de 48 milliards de dollars en 2021. La preuve que les investisseurs se sont détournés de l'histoire des technologies vertes ? Ne vous laissez pas emporter.
Lire la suite dans la chronique de Simon Mundy

Le gaz, plus cher que le pétrole, ouvre la voie à un changement de combustible en Asie
La hausse du prix du gaz naturel liquéfié a poussé les prix asiatiques à un niveau rare et substantiel par rapport au pétrole, ouvrant la voie aux principaux consommateurs pour se tourner vers des carburants moins chers mais plus polluants. Selon les calculs de Bloomberg, les prix du GNL, référence asiatique, étaient jusqu'à 22 % plus chers que ceux du Brent au début du mois, sur une base d'équivalent énergétique. Les prix du gaz ont augmenté en raison du froid hivernal dans l'hémisphère nord et de la perte des flux de gazoducs russes via l'Ukraine, ce qui a accru la concurrence entre les acheteurs européens et asiatiques.
Lire la suite dans l'article de Yongchang Chin

Des projets ambitieux de lignes à grande vitesse progressent dans la région baltique
Des trains aussi rapides sur cette ligne sont un concept révolutionnaire. Les trains à grande vitesse sont désormais monnaie courante entre les grandes villes de l'ouest de l'Europe, fortement urbanisé, mais ils restent rares dans le nord de l'Europe et pratiquement inconnus dans le nord-est, peu peuplé. Avec Rail Baltica, le temps de trajet de Tallinn à Varsovie, soit à peu près la même distance que celle de New York à Detroit, pourrait passer de 22 heures à seulement sept heures. Ligne ferroviaire fonctionnant à une vitesse allant jusqu'à 234 kilomètres par heure (145 miles par heure), la nouvelle liaison était censée desservir les États baltes, de Tallinn en Estonie jusqu'à la frontière polonaise et au-delà d'ici 2026.
Lire la suite dans l'article de Feargus O'Sullivan

Les conditions météorologiques extrêmes entraînent les pertes assurées à leur plus haut niveau depuis 2017
Alors que l'année 2025 commence avec des incendies de forêt qui font des ravages à Los Angeles, il est désormais clair que les pertes assurées dues aux catastrophes naturelles ont grimpé à 140 milliards de dollars l'année dernière, soit le montant le plus élevé depuis 2017 et bien plus du double de la moyenne sur 30 ans. Les ouragans Milton et Helene, qui ont ravagé les États-Unis, ont fini par être les catastrophes naturelles les plus coûteuses de 2024, selon les données du secteur compilées par Munich Re et publiées dans un rapport jeudi. Les inondations extrêmes à Dubaï et dans la région de Valence en Espagne, où plus de 200 personnes sont mortes, ont également entraîné des milliards de dollars de pertes d'assurance.
Lire la suite dans l'article de Stephan Kahl