L'actualité en bref

Dans le canton de Vaud, la fin des chauffages électriques et la future loi sur l’énergie vacillent
Les chauffages électriques ont la vie dure dans le canton de Vaud. En décembre 2022, après de longues heures de discussions, les députés avaient pourtant accepté un décret visant à assainir les installations d’ici à janvier 2033. Il avait alors fallu trois débats pour parvenir à trouver un accord en la matière alors que les discussions s’étaient déroulées sur fond de risques de pénurie d’énergie. Deux ans plus tard, le sujet revient sur la table des parlementaires: l’élu PLR et électricien Guy Gaudard, titulaire d’une maîtrise fédérale, va présenter une motion pour faire machine arrière.
Lire la suite dans l'article de Raphaël Jotterand

En Antarctique, le lent et menaçant voyage d’un mastodonte de glace
Des millions d’otaries, de manchots et d’albatros nichent en Géorgie du Sud, une petite île proche de l’Antarctique. Ce paradis de biodiversité est menacé par l’iceberg le plus vieux du monde, un mastodonte de 3500 km², l’équivalent des cantons de Genève et de Vaud réunis, et presque aussi grand que l’île qui se trouve sur sa trajectoire. Le mur de glace s’est séparé de la barrière de Filchner-Ronne en 1986. Ce vêlage, terme qui désigne le détachement naturel d’un iceberg du glacier, n’est probablement pas dû au réchauffement climatique, car il a eu lieu avant l’accélération de la hausse des températures.
Lire la suite dans l'article de Coline Grasset

La Berne fédérale se hâte lentement pour réglementer les PFAS, polluants éternels dangereux pour la santé
C’est un petit condensé de la Berne fédérale qui a été présenté mardi aux médias: quatre offices fédéraux, chacun responsable de son domaine, un représentant des cantons et un grand absent à qui l’essentiel du travail revient pourtant en vertu d’une réglementation basée sur l’autocontrôle, à savoir l’économie privée. But du rassemblement: aborder l’état des travaux législatifs sur les PFAS, ces polluants dits éternels, omniprésents dans l’environnement comme dans le corps humain. Le défi qu’ils représentent est substantiel: eaux, sols, déchets, alimentation et santé publique.
Lire la suite dans l'article de Marc Guéniat

Réciprocité : repenser notre relation avec le monde naturel
L'ouvrage « Braiding Sweetgrass » de Robin Wall Kimmerer, publié en 2013, explore la manière dont les humains interagissent avec le reste du monde vivant et en dépendent. Membre de la nation Citizen Potawatomi, Kimmerer est une botaniste formée en Occident qui enseigne l'écologie végétale et l'ethnobotanique au « College of Environmental Science and Forestry » de l'Université d'État de New York. Son livre primé, qui s'est vendu à plus de 2 millions d'exemplaires, soutient que la résolution des problèmes environnementaux doit intégrer de multiples flux de preuves issues à la fois de la science occidentale et autochtone. En novembre, Kimmerer a publié son troisième livre, « The Serviceberry: Abundance and Reciprocity in the Natural World », qui positionne l’éthique de la réciprocité, ou des économies de don, comme un contrepoint aux économies de marché, qu’elle décrit comme enracinées « dans la rareté, la concurrence et la thésaurisation des ressources ».
Lire la suite dans l'interview menée par Mary Evelyn Tucker

Un nouveau paradigme de pensée est nécessaire – pourquoi la transition énergétique n’a pas réussi
Les idées et les termes que nous utilisons pour les exprimer sont importants. À la fin de la guerre froide, l’expression « la fin de l’histoire » suggérait que l’effondrement du communisme soviétique rendrait la démocratie libérale et l’économie de marché inattaquables. Cette idée a pris racine parmi les hommes politiques occidentaux et les a amenés à croire qu’ils pouvaient se reposer sur leurs lauriers. Trois décennies plus tard, le concept de « fin de l’histoire » et les politiques qui en ont découlé semblent complètement erronés. Il est sans aucun doute logique de s’éloigner des combustibles fossiles afin de protéger le climat. Malgré de nombreux engagements en faveur de la transition énergétique, la « défossilisation » n’a pas lieu partout dans le monde. Un nouveau concept pourrait aider : la coexistence énergétique.
Lire la suite dans la chronique de Richard Haass et Carolyn Kissane

Transition énergétique idéologique : quatre propositions pour un nouveau départ en matière de politique climatique
L’Allemagne s’est égarée dans sa politique énergétique. C'est le seul pays industriel puissant à abandonner l'énergie nucléaire et ambitionne en même temps de devenir neutre sur le plan climatique cinq ans avant l'UE. Cela va échouer. La République fédérale était autrefois admirée. Aujourd’hui, le pays a besoin d’une restructuration. Cela peut changer – avec des réformes qui méritent ce nom. La NZZ fait des propositions – dans une série intitulée « L’Allemagne peut faire mieux » . Le quatrième épisode porte sur la politique énergétique.
Découvrir la suite dans l'article de Morten Freidel

Volcans et tremblements de terre : le plus grand danger se cache dans ces régions
Lundi après-midi, la terre a tremblé au Portugal. Un tremblement de terre d'une magnitude de 4,7 a secoué la région de Lisbonne et la ville de Setúbal à 40 kilomètres au sud-est. Selon les premiers rapports, les dégâts seraient mineurs. Les choses étaient différentes à Lisbonne en 1755. À cette époque, un grand tremblement de terre, suivi d'incendies et d'un raz-de-marée atteignant jusqu'à 20 mètres de haut, a provoqué l'une des plus grandes catastrophes naturelles d'Europe, faisant des dizaines de milliers de morts. Entre-temps, la fréquence des secousses sur l'île touristique de Santorin dans la mer Égée a diminué. Mais la situation n’est pas encore claire. À la mi-janvier, la terre a commencé à trembler sur l’île grecque. Les événements survenus sur l’île de Santorin ont attiré l’attention du grand public : de nombreuses régions d’Europe sont exposées à un risque élevé d’éruptions volcaniques et de tremblements de terre, y compris des destinations de vacances populaires comme l’Italie et l’Islande.
Lire la suite dans l'article de Martin Steinegger

Les coûts cachés du e-commerce
Le commerce en ligne a explosé ces dernières années en Suisse. Poussés par la crise du Covid, les consommateurs se sont pris au jeu. La vitrine géante des grands acteurs du e-commerce est, sans conteste, très alléchante. En un seul clic, le client peut changer la couleur, la forme, le modèle de son futur pantalon ou de sa future chemise. Seulement voilà, une profusion de détaillants implique également un large éventail de tailles. Et souvent celle qui est commandée ne convient pas. Et hop! L’objet reçu est aussitôt renvoyé. La Poste a dû multiplier ses centres de tri pour faire face à ces mouvements. Certains sites de vente en ligne enregistrent jusqu’à 50% de retours. Des renvois à l’expéditeur pratiques puisque le consommateur ne paie que ce qu’il choisit, finalement. Mais attention: ces habitudes ont un coût écologique et social.
Lire la suite dans l'édito de Judith Monfrini

Un achat en ligne sur deux fait l’objet d’un retour chez Zalando
L’e-commerce dans la région franco-valdo-genevoise a triplé depuis 2018, atteignant 802 millions de francs. Zalando et Amazon garantissent la revente des articles retournés en bon état. Actuellement vêtements et chaussures sont les articles le plus souvent renvoyés. Leur nombre de retour est tel qu'il se traduit par un encombrement des offices postaux qui, pour y faire face, ont même installé des guichets dédiés, les bouches à colis. L’explosion de l’e-commerce a donc un effet négatif sur l’environnement et le commerce de proximité.
Lire la suite dans l'article de Judith Monfrini

Une nouvelle proposition de loi pour pousser les entreprises à acheter des voitures électriques
Les entreprises et les collectivités locales doivent davantage participer à l'effort de verdissement des transports routiers. C'est en tout cas l'objectif de la nouvelle proposition de loi (PPL) sur le verdissement des flottes automobiles, que viennent de déposer les députés Gérard Leseul (PS) et Jean-Marie Fiévet (EPR) à l'Assemblée nationale. Ce texte vient remplacer la PPL de l'ex-député Damien Adam (EPR), qui avait été abandonnée avant même son examen en avril dernier faute de temps. Jugée trop contraignante pour les entreprises (elle durcissait leurs obligations), elle avait été remplacée par une mission flash confiée dans la foulée aux deux députés : leurs recommandations, publiées fin décembre, servent de base à cette nouvelle PPL, mise en ligne le 13 février.
Lire la suite dans l'article d'Anne Feitz

Retour surprise de Stellantis vers le moteur Diesel
Le Diesel fait de la résistance chez Stellantis. Le constructeur automobile a décidé ces dernières semaines de relancer les feux sur ses motorisations Diesel, a-t-on appris de plusieurs sources proches du dossier. Plusieurs projets en la matière ont été relancés. D'une part, le moteur produit notamment à Trémery, près de Metz, sera adapté à la dernière norme Euro 7. Alors que sa production devait s'arrêter en 2025, il verrait sa vie prolongée jusqu'en 2030. D'autre part, un moteur jusqu'à présent installé sur les véhicules utilitaires est en train d'être adapté pour les voitures particulières. Une autre source indique qu'un nouveau plus petit moteur diesel pourrait enfin être développé.
Lire la suite dans l'article de Guillaume Guichard

Assurance : pourquoi les coûts de réparation des véhicules électriques explosent
Des véhicules bons pour la planète, mais plus chers à assurer ? Après un sinistre, remettre en état une voiture électrifiée coûte 15 % de plus que la moyenne des véhicules toutes énergies, avance une étude publiée lundi par l'association Sécurité et Réparation automobiles (SRA). Dans le détail, les véhicules hybrides sont les plus chers à réparer (15,7 % de plus que la moyenne), juste devant les voitures électriques (14,3 % de plus). Le véhicule Diesel se situe dans la moyenne, tandis que l'essence bénéfice d'un coût moindre (5,2 % de moins). Et ce constat ne serait pas sans effet sur les prix facturés aux clients par les assureurs.
Lire la suite dans l'article de Tifenn Clinkemaillié

« Cat bonds » : les très profitables obligations catastrophes auront leur ETF
Il y a de quoi faire rêver tout investisseur. Les obligations catastrophes - « cat bonds » en anglais - versent régulièrement à leurs porteurs des rendements à deux chiffres. Désormais, les particuliers vont pouvoir s'exposer à leur tour à cette classe d'actifs jusqu'alors réservée principalement aux institutionnels. A compter du mois prochain, ils pourront investir dans une ETF (fonds indiciel) dédié - le Brookmont Catastrophic Bond ETF - coté à la Bourse de New York. Une nouvelle innovation, outre-Atlantique, après le lancement des premiers ETF sur les cryptomonnaies ouverts aux particuliers.
Lire la suite dans l'article de Caroline Mignon

French Tech : l'hydrogène naturel, la nouvelle source d'espoir des start-up
C'est une potentielle source d'énergie qui crée des attentes considérables. Mis sur le même plan que le pétrole de son époque, l'hydrogène naturel (ou dit natif , ou blanc) n'a, sur le papier, que des atouts. Ce combustible non fossile, présent dans les roches poreuses du sous-sol est une source d'énergie primaire, c'est-à-dire qu'il n''est pas nécessaire de dépenser de l'énergie pour le produire, à l'inverse des autres hydrogènes. Aussi, si les estimations restent encore précoces, cette énergie pourrait coûter jusqu'à dix fois moins cher que celle issue de l'électrolyse, à savoir l'hydrogène dit vert. Plusieurs start-up, notamment françaises se sont lancées dans cette course à ce qui pourrait devenir un nouvel « or blanc ».
Lire la suite dans l'article de Camille Wong

Sécheresse: dans la ville australienne de Wilcannia, l'eau vaut de l'or
Le grand pont métallique qui enjambe le fleuve Darling, le troisième plus long cours d'eau d'Australie, et marque l'entrée de la ville de Wilcannia, paraît presque superflu tant le niveau du cours d'eau est bas. Sans elle, pourtant, cette commune de 700 habitants n'existerait pas. Brendon Adams, un des leaders de la communauté aborigène locale, va l'inspecter tous les jours depuis le bord de ses rives, où des panneaux préviennent les visiteurs : « Eau non potable, ne pas boire ». « Même s'il y a de l'eau, elle n'arrive qu'au niveau du genou, alors qu'il devrait y avoir huit mètres de profondeur au milieu de son lit, déplore-t-il. Et en plus, l'eau n'a pas sa couleur naturelle, cela me rend triste qu'elle ne soit pas saine. » La Darling n'a effectivement que l'aspect d'un ruisseau boueux… Difficile, en la voyant aujourd'hui, d'imaginer qu'il y a cent ans, Wilcannia abritait le troisième plus grand port fluvial de Nouvelle-Galles du Sud, qu'elle comptait près de 3.000 habitants et une dizaine de pubs. Aujourd'hui, la ville est sinistrée.
Lire la suite dans le reportage de Grégory Plesse

Le CEA franchit une étape vers la maîtrise de la fusion nucléaire et dépasse la Chine
Une lumière rose brille intensément pendant vingt-deux minutes avant de s’éteindre brusquement. Sur ces images, captées par le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), on aperçoit les contours d’un plasma, cet état de la matière dans lequel se produisent des réactions de fusion nucléaire, comme dans les étoiles. Mercredi 12 février, dans les Bouches-du-Rhône, à Cadarache, sur le réacteur à fusion (tokamak) WEST du CEA, ce plasma a perduré à environ 50 millions de degrés Celsius pendant 1 337 secondes, soit plus de vingt-deux minutes. C’est un nouveau record mondial, qui franchit pour la deuxième fois seulement la barrière des 1 000 secondes.
Lire la suite dans l'article de Samia Hanachi

Manque de soleil : une année de « grisaille » record et des effets sur la santé
Après une année 2024 particulièrement peu ensoleillée, la pire depuis 1993, selon un bilan de Météo-France, la grisaille continue de plomber le ciel français en ce début d’année 2025. Cinquante-neuf des 60 grandes villes françaises qui disposent d’une station d’observation affichent sur les douze derniers mois un ensoleillement sous les normales de saison (calculées sur la période 1991-2020). Ajaccio est la seule à bénéficier d’un léger excédent (+ 2,1 %). En moyenne, ces soixante villes ont perdu sur la dernière année 8,5 % d’ensoleillement, soit environ 159 heures. Le centre-ouest du pays a été le plus affecté par ce manque de soleil, qui se chiffre à − 17,4 % à Chartres, − 16,2 % au Mans ou à Blois et − 15,2 % à Tours. Marre du ciel gris ? C’est normal. Les données sont formelles : le déficit d’ensoleillement atteint 8,5 % sur un an. Ce manque de lumière n’est pas sans conséquences sur la santé physique et mentale.
Lire la suite dans l'article de Gary Dagorn et Adel Miliani

Comment l’Angola, deuxième producteur africain d’hydrocarbures, se prépare à la fin du pétrole
C’est un spectacle désespérant. Un projet pharaonique qui a englouti 500 millions de dollars (478 millions d’euros) avant d’être laissé à l’abandon. L’immense marché de Viana, dressé aux portes de Luanda, ressemble à une cathédrale du commerce vide, où quelques ombres humaines s’activent mollement à faire frire des beignets dans une chaleur poisseuse ou à empaqueter des légumes. Ce devait être le Rungis de l’Angola, destiné à accueillir les vendeurs à la sauvette du Kilomètre 30, un bazar informel qui se trouve à proximité, et à aider les paysans à écouler leurs produits dans la capitale de 9,6 millions d’habitants. Mais, empêtré dans un scandale de corruption, le marché de gros n’a jamais ouvert. Alors que les ressources en or noir, qui pèsent encore 30 % du produit intérieur brut, s’épuisent, le pays tente péniblement de diversifier son économie. Si ses terres arables représentent un immense potentiel, le manque de moyens et d’infrastructures fait obstacle à leur développement.
Lire la suite dans l'article de Julien Bouissou

Le gaz fossile reste moins taxé que l’électricité bas carbone
Voilà un exemple parmi d’autres des difficultés à concilier fiscalité de l’énergie et lutte contre le réchauffement climatique. Dans son projet de troisième programmation pluriannuelle de l’énergie, le gouvernement a réaffirmé son engagement « de faire de la France le premier grand pays industriel à sortir des énergies fossiles », à savoir le pétrole, le gaz et le charbon. Pourtant, dans la loi de finances 2025 promulguée vendredi 14 février, l’exécutif continue de taxer davantage l’électricité plutôt que le gaz. Or, l’électricité produite dans le pays est largement bas carbone (à 95 % en 2024, un record), principalement grâce au nucléaire, à l’hydraulique, puis à l’éolien et au solaire.
Lire la suite dans l'article d'Adrien Pécout

Cartographie : comment les conditions météorologiques extrêmes détruisent les récoltes dans le monde entier
Divers impacts ont été enregistrés – allant des inondations qui ont détruit des champs de maïs en Tanzanie, à la sécheresse et à la chaleur qui ont détruit le café au Vietnam et fait faner le « célèbre » poivre de Kampot cambodgien. Carbon Brief a utilisé les événements trouvés dans l'analyse des médias pour créer la carte ci-dessous, qui montre 100 cas de récoltes détruites par la chaleur, la sécheresse, les inondations et d'autres extrêmes en 2023-24.
Découvrir la suite dans l'infographie animée d'Orla Dwyer et Tom Prater

Friedrich Merz doit trouver un équilibre entre redémarrage et continuité dans les domaines de l'énergie et du climat
Le chef de file conservateur de la CDU est largement pressenti pour devenir le prochain chancelier allemand, mais il reste ambigu sur plusieurs domaines politiques, notamment l'énergie et le climat. Bien qu'il soit connu comme un décideur politique de premier plan depuis des décennies, le long passage de Merz dans le secteur privé le distingue non seulement des candidats précédents à la chancellerie, mais soulève également une série de questions concernant ses priorités en tant que chef du gouvernement. De nombreux électeurs considèrent l'expérience de Merz dans le monde des affaires comme un atout dans une période difficile pour l'économie allemande. D'autres craignent que l'action climatique ne passe au second plan, le leader conservateur cherchant à se distancer du précédent gouvernement de centre-gauche et de son orientation sur la décarbonation. Mais de nombreux dirigeants de l'industrie ne savent toujours pas ce que Merz compte faire en matière d'énergie et de climat.
Lire la suite dans l'article de Benjamin Wehrmann

Les investisseurs de BP appellent à un vote sur toute contestation des objectifs climatiques
Un groupe de 48 investisseurs institutionnels a appelé BP à donner aux actionnaires un vote sur tout plan du géant pétrolier visant à revenir sur ses objectifs climatiques, créant ainsi un conflit potentiel avec le fonds spéculatif activiste américain Elliott Management. L'intervention des investisseurs, dont Rathbones Investment Management, Phoenix Group, Robeco et Royal London Asset Management, fait suite à l'engagement du directeur général de BP, Murray Auchincloss, de « réinitialiser fondamentalement » la stratégie du groupe face à la pression d'Elliott pour améliorer les performances.
Lire la suite dans l'article de Tom Wilson et Rachel Millard

HSBC reporte ses objectifs climatiques à 2050 en raison du ralentissement des progrès écologiques
HSBC Holdings Plc a repoussé de deux décennies son échéance pour atteindre un certain nombre d'objectifs climatiques clés et révise d'autres objectifs, alors que la plus grande banque européenne affirme que ses efforts pour réduire ses émissions sont entravés par la lenteur de la décarbonisation dans l'ensemble de l'économie. « Nous nous concentrons désormais sur l’objectif de parvenir à la neutralité carbone dans nos opérations, nos déplacements et notre chaîne d’approvisionnement d’ici 2050 », a déclaré HSBC mercredi dans un rapport accompagnant ses résultats du quatrième trimestre . « Les progrès en matière de réduction des émissions dans la composante Scope 3 de la chaîne d’approvisionnement s’avèrent plus lents que prévu. »
Lire la suite dans l'article d'Ishika Mookerjee et Alastair Marsh

Une petite île-nation vend des passeports pour lutter contre le changement climatique
Pour aider à couvrir les frais de déplacement d'environ 10 000 habitants des maisons de basse altitude menacées par la montée du niveau de la mer et les inondations, la nation isolée de Nauru, dans l'océan Pacifique , souhaite vendre des citoyennetés pour l'île menacée par le climat. Le président David Adeang cherche à réunir une somme initiale de 65 millions de dollars pour des travaux visant à transformer l'intérieur aride, rendu inhabitable par des décennies d'exploitation du phosphate, avec un projet visant à développer un nouveau township, des fermes et des lieux de travail. Environ 90 % de la population serait finalement relogée dans le cadre de ce plan.
Lire la suite dans l'article de Chanyaporn Chanjaroen, Ishika Mookerjee et Bernadette Toh