L'actualité en bref

L'administration Trump ne veut plus considérer les émissions de gaz à effets de serre comme un danger
Non contente d'avoir remis en cause le libre-échange dans le monde, l'alliance atlantique, la coopération internationale en santé, la nouvelle administration américaine s'attaque à la lutte contre le réchauffement climatique. Donald Trump a déjà annoncé le retrait américain des accords de Paris sur le climat. A présent, le patron du régulateur de l'environnement vient de proposer au président de saper le fondement de toutes les réglementations pro-climat des Etats-Unis. Lee Zeldin, l'administrateur de l'agence EPA, aurait recommandé à Donald Trump de réécrire le constat de mise en péril du 15 décembre 2009, selon l'agence Bloomberg. Ce document, fondé sur des preuves scientifiques, expose que six gaz à effet de serre dont le dioxyde de carbone et le méthane sont « dangereux à la fois pour la santé publique et le bien-être des générations actuelles et futures ».
Lire la suite dans l'article Solveig Godeluck

« La France n'appliquera pas les objectifs climatiques si l'Europe ne revoit pas sa copie sur l'industrie »
La France a pris les rênes d'une chevauchée pour sauver l'industrie européenne. Marc Ferracci, le monsieur Usines de Bercy, réunit ce jeudi à Paris les ministres européens de l'Industrie pour presser Bruxelles de dégainer un plan d'urgence sur l'acier, en discussions depuis des mois. Le ministre français explique aussi aux « Echos » pourquoi le Pacte pour une industrie propre dévoilé mercredi par la Commission n'est pas à la hauteur de la crise de l'industrie. La France n'appliquera pas donc les futurs objectifs climatiques européens si Bruxelles ne revoit pas sa copie, prévient-il.
Lire la suite dans l'interview menée par Matthieu Quiret et Sharon Wajsbrot

Surpêche : l'Ifremer sonne l'alerte
La filière pêche souffre et les poissons aussi. Alors qu'une enveloppe de 700 millions d'euros a été promise par l'Etat français aux professionnels du secteur, dans le cadre d'un contrat stratégique signé samedi au Salon de l'agriculture, l'institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) a publié ce mercredi un rapport scientifique sur les stocks de poissons , qui tire le signal d'alarme sur le renouvellement de certaines espèces. Ce bilan annuel de 2024 montre qu'après un net recul de la surpêche entre 2008 et 2016, l'état de santé des populations de poissons débarquées en France ne s'améliore plus depuis plusieurs années. Impactées notamment par le réchauffement climatique et les activités humaines, les espèces ciblées par les pêcheurs français peinent à se renouveler.
Lire la suite dans l'article de Julien Boitel

Engie maintient le cap d'une transition énergétique rentable
Alors que la plupart de ses concurrents freinent leurs investissements dans la transition énergétique, Engie, lui, maintient le cap. L'énergéticien a publié ce jeudi son plan stratégique sur les trois prochaines années, jusqu'en 2027, et prévoit de consacrer 75 % de ses investissements aux énergies renouvelables, aux réseaux électriques et aux batteries. Une progression par rapport à la période 2023-2025 , où il s'était donné un objectif de 70 %. En termes absolus, le montant des investissements consacrés à la transition pourrait toutefois être légèrement inférieur, avec une fourchette comprise entre 21 et 24 milliards d'euros, contre une fourchette de 22 à 25 milliards sur la période précédente.
Lire la suite dans l'article de Nicolas Rauline

Européens, il est temps de changer d'approche
Le cadre géopolitique et économique mondial évolue rapidement, et l'Union européenne doit agir rapidement face à sa vulnérabilité croissante. Deux questions économiques cruciales appellent une révision de nos approches. D'abord, sur le plan interne, les politiques de transition écologique de l'UE et des Etats membres, souvent plus idéologiques que pragmatiques, ont nui à des secteurs clés. Cela contraste fortement avec les stratégies de la Chine et des Etats-Unis. Ensuite, sur le plan externe, malgré un environnement changeant, notre approche du commerce international est datée, aggravant la vulnérabilité de notre industrie. Il est donc urgent de réviser nos politiques énergétiques et commerciales.
Lire la suite dans l'opinion de Daniel Kretinsky, fondateur d'EPH, actionnaire majoritaire de Casino, CMI, Editis et GazelEnergie

Grâce à l'IA, l'Europe peut prévoir la météo 15 jours à l'avance
Prévoir la météo avec quinze jours d'avance ? C'est désormais possible, et de plus en plus fiable grâce aux avancées liées à l'intelligence artificielle. Le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF) a mis en service mardi le modèle météo opérationnel le plus avancé du monde, assure-t-il, l'AI Forecasting System (AIFS). « Il surpasse les modèles physiques de pointe pour de nombreuses mesures, notamment les trajectoires des cyclones tropicaux, avec des gains allant jusqu'à 20 % », affirme l'organisation intergouvernementale créée en 1975. L'ECMWF réunit 35 pays (23 Etats membres et 13 Etats coopérants) avec des sites de recherche à Reading (ouest de Londres), à Bologne et à Bonn, en Allemagne, où est notamment conduit le programme européen Copernicus.
Lire la suite dans l'article de Joséphine Boone

L'UE envisage d'assouplir les objectifs de stockage de gaz pour les États membres
La Commission européenne a déclaré mercredi qu'elle souhaitait donner aux pays une plus grande flexibilité sur le moment et la quantité de stockage à constituer, alors que les spéculations se multiplient selon lesquelles le bloc pourrait ne pas être en mesure d'atteindre son objectif obligatoire cette année. « Des trajectoires de remplissage plus flexibles, avec le soutien de la Commission, peuvent contribuer à réduire la tension sur le système et à éviter les distorsions du marché liées au remplissage des stocks de gaz, en favorisant le remplissage à de meilleures conditions d'achat et la sécurité de l'approvisionnement », a déclaré la Commission. Elle n'a pas fourni plus de détails sur ses projets.
Lire la suite dans l'article de Shotaro Tani

L'UE maintiendra ses objectifs climatiques mais assouplira les règles pour les entreprises
Le Pacte vert de l'UE, un ensemble ambitieux de mesures visant à décarboner l'économie, a été lancé en 2019, mais il est depuis attaqué par les entreprises européennes qui se plaignent des prix élevés de l'énergie et d'une réglementation excessive. Les capitales s'inquiètent également de la croissance économique moribonde, tandis que le feu de joie de Donald Trump sur les objectifs climatiques américains a accru les appels à une refonte complète de l'approche de l'Union. « La réalité mondiale a évolué et nous devons peut-être réfléchir à la mesure dans laquelle les choses qui existaient doivent être mises à jour », a déclaré la vice-présidente de la Commission européenne, Teresa Ribera.
Lire la suite dans l'article de Barbara Moens, Henry Foy et Paola Tamma

Pourquoi (presque) tout le monde déteste l'ESG en ce moment
Le monde de la réglementation et de l’investissement ESG traversait déjà une période de confiance précaire avant même le retour du président Donald Trump à la Maison Blanche. Aujourd’hui, les entreprises sont confrontées à une nouvelle période d’incertitude en matière de politiques environnementales, sociales et de gouvernance. Sur Zero, la journaliste Frances Schwartzkopff, basée à Copenhague, explique à Akshat Rathi pourquoi l’UE, qui a longtemps été à l’avant-garde de la législation ESG, semble faire marche arrière. De son côté, le journaliste Saijel Kishan, basé à New York, partage le point de vue des États-Unis et explique pourquoi les entreprises ne souhaitent plus nécessairement être associées publiquement au mouvement ESG, même si leurs engagements restent les mêmes.
Lire la suite dans l'opinion de Frances Schwartzkopff, Saijel Kishan et Akshat Rathi

Southwest Airlines fait marche arrière sur ses initiatives en matière de carburant propre et de climat
Southwest Airlines Co. supprime des emplois dans ses activités de carburant durable et travaille à la vente d'une entreprise d'énergies renouvelables, selon des personnes au courant du dossier, un retrait brutal après que le transporteur ait passé l'année dernière à investir dans des initiatives axées sur le climat. Southwest a licencié la semaine dernière sept employés sur dix de deux équipes clés qui travaillent à réduire sa pollution climatique et à augmenter son utilisation de carburant d'aviation durable, ou « SAF », selon les personnes, qui ont demandé à ne pas être identifiées pour discuter des détails internes. La compagnie aérienne élimine également une équipe nouvellement créée qui investit dans des startups de carburants renouvelables.
Lire la suite dans l'article de Ben Elgin et Mary Schlangenstein

Intuitive Machines se lance vers la Lune après une première mission historique
Intuitive Machines Inc. , qui a marqué l'histoire avec son atterrissage sur la Lune l'année dernière, a décollé mercredi pour une deuxième mission qui vise à trouver des ressources et à tester la technologie cellulaire sur la surface lunaire. L'atterrisseur, baptisé Athena, a décollé à 19h17 heure locale du centre spatial Kennedy de la NASA en Floride à bord d'une fusée Falcon 9 de SpaceX . L'engin devrait tenter son alunissage dans environ huit jours.
Lire la suite dans l'article de Sana Pashankar

La politique de Donald Trump pourrait bouleverser la science du climat à l’échelle mondiale
Au cours du mois dernier, le président américain, Donald Trump, et son administration ont pris des mesures visant à réduire les financements pour la recherche sur la science du climat et la crise climatique, et à suspendre les financements pour le climat destinés aux pays en développement. Ces mesures interviennent quelques jours seulement après que l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a déclaré que 2024 était l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec une augmentation de la température moyenne mondiale de plus de 1,5 °C, seuil établi par l’Accord de Paris. Les décisions prises à Washington menacent le vaste réseau de coopération internationale scientifique et technologique d’étude du climat, dans lequel les Etats-Unis jouent un rôle prépondérant.
Lire la suite dans l'article de Paula Dupraz-Dobias

L’Europe aura-t-elle le courage de mettre en œuvre son Pacte vert ?
Notre continent fait face aujourd’hui à une accumulation de défis, d’une gravité sans précédent depuis la Deuxième Guerre mondiale. Dans ce contexte, on peut se faire du souci pour la mise en œuvre de la transition énergétique dans l’ensemble des pays européens, qu’ils appartiennent ou non à l’UE. Une partie des difficultés auxquelles l’Europe est confrontée ne sont pas nouvelles mais leur dangerosité s’accroît.
Lire la suite dans l'opinion de David Hiler, ancien conseiller d'Etat Vert à Genève

« Le projet du CERN est démesuré »
La physique fondamentale et l’urgence climatique risquent de se télescoper au CERN, telles deux particules élémentaires lancées à pleine vitesse. L’institution de recherche rêve de construire un nouveau collisionneur, dans un tunnel de 91 km passant sous Genève et la France voisine, pour explorer les confins de la matière et découvrir, peut-être, des particules inconnues. Mais le gigantisme du projet – douze ans de travaux, des millions de mètres cubes à excaver, une consommation électrique massive – suscite des interrogations et des résistances dans la région. Opposée au Futur Collisionneur circulaire (FCC), prévu pour une construction débutant dans les années 2030, l’association environnementale Noé21 vient de publier une étude détaillée des impacts attendus, tenant à la fois compte du chantier et de l’exploitation du collisionneur. Auteur du rapport, l’ingénieur EPFZ Jean-Bernard Billeter répond aux questions du Temps.
Lire la suite dans l'interview menée par Frédéric Julliard

Programme climatique pour les propriétaires : la Confédération et les cantons gaspillent un milliard de francs
C'est l'un des postes les plus importants du paquet d'allègement budgétaire avec lequel le Conseil fédéral veut économiser 3 milliards de francs dans le budget fédéral à partir de 2027 : la suppression des fonds fédéraux pour le Programme Bâtiments. Jusqu'à présent, la Confédération versait chaque année 400 millions de francs - environ un tiers des recettes de la taxe sur le CO2 sur les combustibles - dans ce fonds d'encouragement. Les subventions permettent de soutenir les propriétaires dans l'assainissement énergétique de leurs biens immobiliers, par exemple pour une meilleure isolation thermique de l'enveloppe du bâtiment ou pour le remplacement des chauffages à mazout ou à gaz. Mais évoquant une stratégie lacunaire, des conflits d'objectifs non résolus et des effets d'aubaine importants, le Contrôle fédéral des finances donne une mauvaise note au Programme Bâtiments de la Confédération et des cantons.
Lire la suite dans l'article David Vonplon

Le changement climatique pourrait affaiblir le système du Gulf Stream. Pourquoi un effondrement est peu probable
Chauffage central de l'Europe, tapis roulant du climat terrestre... le système du Gulf Stream a de nombreux noms alternatifs en raison de sa grande importance climatique. Depuis des décennies, les climatologues craignent que l'immense circulation dont fait partie le Gulf Stream ne s'affaiblisse en raison du réchauffement de la planète. Sans le système du Gulf Stream dans l'Atlantique, l'Europe aurait un climat nettement plus sec. Une récente étude montre en effet que les vents qui soufflent dans la mer autour de l'Antarctique ont un effet stabilisateur sur la circulation dans l'Atlantique.
Lire la suite dans l'article de Sven Titz

Plus de la moitié des pays ne parviennent pas à respecter les plans de protection de la nature de l'ONU
En décembre 2022, la quasi-totalité des nations ont convenu de protéger « 30 % des terres et des mers de la planète pour la nature » d’ici la fin de la décennie. Cet engagement – ​​appelé « 30 d’ici 30 » – est l’objectif phare du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal (GBF), souvent comparé à « l’Accord de Paris pour la nature ». Mais, selon l’analyse de ces documents par Carbon Brief et le Guardian, 70 des 137 pays (51 %) qui ont soumis des plans à l’ONU décrivant la manière dont ils atteindront les objectifs du GBF ne s’engagent pas à atteindre l’objectif « 30 d’ici 30 » à l’intérieur de leurs frontières. Au lieu de cela, ces pays s’engagent soit à protéger un pourcentage inférieur de leur territoire pour la nature, soit à ne pas s’engager explicitement sur un objectif numérique.
Lire la suite dans l'article de Daisy Dunne, Patrick Greenfield, Giuliana Viglione et Yanine Quiroz

Le Royaume-Uni publie tardivement son engagement climatique lors de la COP16 à Rome
Comme prévu, le plan voit le Royaume-Uni s’engager à mettre en œuvre une longue liste d’objectifs mondiaux à l’intérieur de ses frontières, notamment la protection de 30 % de ses terres et de ses mers, ainsi que la restauration de 30 % des écosystèmes dégradés, d’ici 2030. Il s’agit du dernier pays du G7 à avoir publié sa stratégie et son plan d’action nationaux pour la biodiversité (NBSAP) – à l’exception des États-Unis, qui ne sont pas partie à la Convention des Nations Unies sur la biodiversité. Le Royaume-Uni cherche pourtant à jouer un rôle moteur lors des négociations de Rome. Il fait pression sur d’autres pays pour qu’ils proposent de nouveaux NBSAP, ce qui rend son statut de dernier pays du G7 à en proposer un de plus en plus inconfortable.
Lire la suite dans l'article de Daisy Dunne

La transition énergétique allemande stagne dans de nombreux secteurs
La transition énergétique allemande continue de stagner, selon un rapport du centre de recherche Prognos réalisé pour le compte de l'association industrielle bavaroise. Huit indicateurs sur dix de la transition énergétique en Allemagne affichent la même note basse que lors du précédent suivi. Les auteurs ont examiné des indicateurs tels que l'accessibilité, l'efficacité énergétique , les énergies renouvelables, l'impact environnemental et la sécurité de l'approvisionnement énergétique et ont attribué à nombre d'entre eux la note la plus basse possible en 2023 et 2024. Les notes ne se sont pas non plus améliorées de manière significative par rapport au suivi précédent effectué par Prognos.
Lire la suite dans l'article de Bennet Ribbeck

La NASA part à la recherche de l’eau de la Lune, à l’aide d’une mission privée
A l’heure où le personnel de la NASA est menacé par la purge de département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), où le programme spatial habité Artemis pourrait être remis en cause pour préférer aller planter un drapeau sur Mars, comme l’a annoncé Donald Trump le jour de son investiture à la Maison Blanche, rien ne semble se passer comme prévu pour les programmes spatiaux aux Etats-Unis. Et pourtant, c’est bien une mission américaine qui s’apprête à partir en direction de la Lune. IM-2, la deuxième expédition lunaire de l’entreprise Intuitive Machines, a décollé dans la nuit du 26 au 27 février à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX. Direction le pôle Sud lunaire, là où les études ont montré que les ressources seraient nombreuses, ce qui semble propice pour accueillir les missions d’Artemis, voire pour construire une base lunaire d’ici quelques années.
Lire la suite dans l'article de Hugo Ruher

En Côte-d’Or, la production de biogaz entend changer d’échelle
Avant de se muer en biogaz pour chauffer les ménages, des tonnes de seigle patientent là, stockées en silos. Dans une fosse, un grappin jaune soulève automatiquement des blocs de végétal. Comme l’odeur n’est pas sans le rappeler, cette matière doit ensuite fermenter dans l’un des cinq « digesteurs » du site, cinq cuves cylindriques noires de 25 mètres de haut permettant la production de ce gaz renouvelable. Son inauguration, en septembre 2024, a confirmé un changement d’échelle. Quand Sécalia tournera à plein régime, elle disposera d’une capacité de production annuelle de 230 gigawattheures (GWh). Soit douze fois la puissance moyenne des 737 sites injectant du biométhane dans le réseau gazier français, une moyenne pour l’instant en deçà du niveau européen.
Lire la suite dans l'article d'Adrien Pécout

Dans sa dernière ligne droite, la COP16 sur la biodiversité toujours suspendue à la question des financements
Pour la deuxième fois en l’espace de quelques mois, les délégués de la 16^e conférence mondiale pour la biodiversité (COP16) n’ont plus que quelques heures pour s’entendre sur la question clivante des financements et éviter un échec de ce rendez-vous majeur. Fin 2024, en Colombie, ils s’étaient quittés sans accord sur le sujet après deux semaines de négociations tendues, lorsque la COP a été suspendue brutalement faute de quorum. Elle a repris en Italie pour une courte session de rattrapage, censée s’achever définitivement jeudi 27 février. Entre ces deux actes, le décor a changé : de la vue sur les collines verdoyantes de Cali, les participants sont passés à celle sur les monuments antiques du centre de Rome. Alors que plus de 20 000 personnes avaient fait le déplacement pour la première partie de la COP en Colombie, où l’événement a suscité une forte mobilisation citoyenne et populaire, seules 1 400 personnes sont réunies en Italie, où les échanges se concentrent exclusivement sur les derniers textes à adopter.
Lire la suite dans l'article de Perrine Mouterde