L'actualité en bref

Régulièrement, on vous regroupe le meilleur de l'information parue dans la presse suisse et internationale.

L'actualité en bref
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LES ECHOS

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Impôts : de nouvelles barrières contre les voitures électriques venues de Chine
Il ne faut probablement pas s'attendre à une percée des voitures électriques chinoises en France cette année. Le gouvernement a en effet profité de la remise à plat de la fiscalité sur les voitures de fonction, le mois dernier, pour introduire un nouveau frein à l'arrivée de voitures à batterie non européennes dans les flottes d'entreprise. L'arsenal visant à protéger le marché tricolore contre les voitures électriques avait déjà été musclé ces derniers mois. Depuis le 1er janvier 2024, la prime à l'achat d'un véhicule 100 % électrique est réservée aux modèles obtenant un score environnemental minimal , calculé en fonction des émissions de CO2 durant la production. La mesure revient, dans les faits, à priver de bonus la quasi-totalité des modèles qui ne sont pas d'origine européenne.
Lire la suite dans l'article de Lionel Steinmann
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Voiture électrique : BYD dame le pion à Tesla
Voilà un beau cadeau d'anniversaire ! Trente ans après sa naissance à Shenzhen, BYD a dépassé pour la première fois, en 2024, la barre des 100 milliards de chiffre d'affaires, selon les derniers résultats annuels publiés ce lundi. Mieux, avec très exactement 107 milliards de dollars, le plus gros constructeur de véhicules électriques au monde (en part de marché) est repassé devant l'américain Tesla ( 97,7 milliards de dollars de revenus sur la même période). Là encore, c'est une première depuis 2018. Le décalage entre BYD et Tesla est encore plus phénoménal en termes de croissance. Alors que le chiffre d'affaires de Tesla n'a progressé que de 1 % en 2024, celui de BYD a explosé de 29 % grâce à l'énorme marché chinois, où le groupe est numéro un avec presque un tiers du marché. En termes de profitabilité, Tesla reste certes loin devant, même si le constructeur d'Elon Musk est moins rentable qu'avant. Pour autant, BYD a réalisé l'année dernière un profit record équivalent à 5,55 milliards de dollars, en hausse… de 34 %.
Lire la suite dans l'article de Raphaël Balenieri
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Energie : « Il faut récupérer la chaleur des data centers »
L'installation de 35 nouveaux data centers en France, annoncée en marge du Sommet de l'IA à Paris, marque un tournant stratégique. Avec des investissements colossaux de 109 milliards d'euros et une surface totale de 1.200 hectares, ces infrastructures sont essentielles pour soutenir le développement de l'IA en France et garantir notre souveraineté numérique. Derrière cet essor technologique se cache une opportunité énergétique immense : ces data centers vont générer plus de 100 TWh de chaleur par an, soit 2,5 fois les besoins en chauffage de tous les logements du Grand Paris. Pour l'instant, sans solution de récupération thermique, cette chaleur risque de se perdre dans l'atmosphère. Pourtant, avec un surcoût d'investissement marginal, une partie de cette chaleur pourrait être réutilisée pour chauffer des millions de logements, de bureaux ou de bâtiments publics.
Lire la suite dans l'opinion de Benjamin Fremaux, président du groupe Idex
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Le boom des « social bonds » défie l'offensive anti-ESG aux Etats-Unis
Donald Trump a beau affaiblir tant qu'il peut les administrations concernées et diaboliser la finance durable, cela ne suffit pas à gripper l'engrenage vers l'investissement social. Les ventes de « social bonds » (ou obligations sociales), qui visent à financer certains secteurs comme la santé, l'éducation ou l'habitat, ont bondi l'an dernier de 130 % dans le monde, à 657 milliards de dollars, et affichent le même dynamisme en ce début d'année, selon Bloomberg. Les fonds ESG, répondant aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance, ont considérablement perdu en popularité ces deux dernières années, affectés à la fois par les performances décevantes et, aux Etats-Unis, par la croisade menée par le camp républicain contre l'ESG. Mais l'explosion de cette poche obligataire « sociale » montre que le mouvement fait plus que résister.
Lire la suite dans l'article de Caroline Mignon
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Ces « compétences vertes » qui mettent des étoiles dans les yeux des recruteurs
Pour trouver un emploi, faut-il avoir des « compétences vertes » à inscrire sur son CV ? Ces compétences en lien avec le changement climatique sont en effet de plus en plus appréciées par les recruteurs. En France, 11 % des offres d'emploi publiées sur LinkedIn en font mention, dévoilait la plateforme en novembre. Un chiffre qui a augmenté de 15 % en trois ans. Mais de quoi parle-t-on exactement ? « Parfois, vous avez du greenwashing sur les offres d'emploi : un pétrolier peut par exemple dire qu'il s'engage pour la transition écologique sans que cela n'ait d'implication concrète. En revanche, rechercher un chauffagiste qui sait installer des pompes à chaleur, c'est une vraie compétence qui a un impact concret sur l'environnement », explique Jérôme Lé, chef du département analyse des métiers et emploi de la Dares.
Lire la suite dans l'article de Sarah Dumeau

LE MONDE

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Aux Etats-Unis, une « situation incroyablement chaotique » autour des sciences du climat
L’effroi et la sidération laissent place à la confusion et aux incertitudes. Les attaques de l’administration de Donald Trump contre les sciences du climat et de l’environnement se poursuivent aux Etats-Unis. Dans le même temps, les actions en justice contrent une partie de leurs effets. « La situation actuelle est incroyablement chaotique, indique Rachel Cleetus, directrice des politiques du programme climat et énergie de l’Union of Concerned Scientists. Cela a un effet extrêmement préjudiciable et paralysant sur le travail vital des scientifiques du gouvernement fédéral. » Contestées et parfois annulées par la justice, les attaques de l’administration Trump contre la protection de l’environnement et la science climatique se poursuivent cependant, mettant en péril le recueil des données.
Lire la suite dans l'article d'Audrey Garric
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Glaciers et neiges : l’humanité très exposée à la disparition des châteaux d’eau de la planète
Les « châteaux d’eau » de la planète – glaciers et neiges d’altitude – sont en péril, menaçant une large partie des écosystèmes et donc de l’humanité. De l’Himalaya aux Rocheuses en passant par les Andes, ces régions se transforment à un rythme sans précédent, sous l’effet du dérèglement climatique, de l’érosion de la biodiversité et des pollutions. Or, plus de 2 milliards de personnes en dépendent directement pour leur approvisionnement en eau potable, leurs installations sanitaires, leur agriculture et leur production énergétique. Le rapport mondial des Nations unies sur la mise en valeur des ressources en eau, publié vendredi 21 mars, appelle à mettre en place de manière « urgente » une coopération internationale et des stratégies d’adaptation.
Lire la suite dans l'article d'Audrey Garric et Léa Sanchez
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Sous les glaces de l’Antarctique, un « écosystème florissant » découvert par des scientifiques
Avoir accès à un territoire encore inexploré et y découvrir une vie insoupçonnée : c’est la chance qu’a eue, en début d’année, une équipe internationale de scientifiques en mission en Antarctique. Au début de janvier, le navire Falkor (too), du Schmidt Ocean Institute se trouve dans la mer de Bellingshausen, dans l’océan Pacifique. A cette période, non loin de là, un gigantesque iceberg, grand comme la ville de Chicago (510 kilomètres carrés), se détache de la plateforme de glace George-VI, rattachée à la calotte glaciaire. Lorsque les chercheurs prennent conscience de ce qu’il se passe, ils n’hésitent pas une seconde à changer leurs plans et mettent le cap sur cette zone, qui n’avait pas vu la lumière du jour depuis des décennies : il s’agit d’une occasion unique, personne n’ayant pu étudier ce qui se trouve sous la glace dans de telles conditions.
Lire la suite dans l'article de Perrine Mouterde
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En France, les grands doutes de la filière hydrogène
Trois opérateurs ici, trois autres encore au bout du grand atelier, où est prévue une ligne d’assemblage plus automatisée. Dans ses locaux de 22 000 mètres carrés, à Foussemagne, village à une dizaine de kilomètres de Belfort, l’entreprise McPhy attend son heure. Ou plutôt des clients, comme la plupart des acteurs qui tournent autour de l’hydrogène, en France comme à l’étranger. Après avoir inauguré sa gigafactory (usine géante) d’électrolyseurs en juin 2024, la première du genre dans le pays, elle travaille aujourd’hui à une présérie, c’est-à-dire à un modèle de test non destiné à la vente. A terme, McPhy entend fabriquer des engins de grande puissance capables de produire de l’hydrogène à partir d’eau et d’électricité – en séparant les molécules d’hydrogène et d’oxygène à l’intérieur d’un courant électrique continu. L’hydrogène alors obtenu est dit « bas carbone », car produit à partir d’électricité renouvelable ou nucléaire. Encore faut-il, pour y parvenir, que la demande suive. « Il faut qu’il se passe des choses dans les prochains mois, je ne veux pas être 100 % alarmiste, mais nous sommes à un moment vraiment charnière pour la filière », insiste Antoine Ressicaud, directeur général adjoint de McPhy.
Lire la suite dans l'article de Bastien Bonnefous et Adrien Pécout

YALE ENVIRONMENT 360

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En péril à l'état sauvage, de nombreuses plantes ne survivent que dans les jardins
Au printemps 1994, David Noble descendit en rappel la falaise abrupte d'un étroit canyon, au cœur d'un labyrinthe d'escarpements profondément creusés dans les plateaux de grès du parc national australien de Wollemi, à environ 145 kilomètres au nord-ouest de Sydney. Là, l'agent du Service des parcs nationaux et de la faune sauvage, alors en congé, découvrit par hasard un étrange groupe d'arbres imposants à l'écorce brun bourdonnante caractéristique et aux aiguilles et cônes d'un vert profond. Appelée plus tard pin de Wollemi ( Wollemia nobilis) , cette espèce appartient à l'ancienne famille des conifères des Araucariacées et était présumée éteinte depuis 70 à 90 millions d'années. C'était comme découvrir un Tyrannosaure encore vivant sur Terre. Alors que les impacts du changement climatique et d'autres menaces s'accentuent, les défenseurs de l'environnement s'efforcent de préserver les espèces végétales menacées dans les « métacollections » des jardins botaniques, dans l'espoir de les réintroduire à l'état sauvage. Mais que se passe-t-il lorsqu'il n'existe plus d'habitat propice à leur réintroduction ?
Lire la suite dans l'article de Janet Marinelli

LE TEMPS

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Les experts climat du GIEC dans une zone de turbulences
C’est la voix de la science sur le climat: le GIEC, ou Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, est réputé pour ses imposants rapports sur le réchauffement et ses effets. Ce travail placé sous l’égide de l’ONU a grandement contribué à la prise de conscience internationale sur les dangers liés au changement climatique. Mais le GIEC traverse une période difficile. Lors de sa dernière réunion plénière, qui s’est tenue à la fin du mois de février à Hangzhou, en Chine, ses membres n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur la date de sortie de leurs prochains rapports. Les discussions ont par ailleurs été marquées par l’absence des Etats-Unis. Or le désengagement américain du processus, s’il se confirme, ne serait pas sans conséquences pour l’institution.
Lire la suite dans l'article de Pascaline Minet
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Peut-on encore sauver les grands glaciers de Suisse ?
Au col du Jungfraujoch, dans les Alpes bernoises, une vaste étendue de glace recouverte par la neige hivernale s’étend à près de 3500 mètres d’altitude. Le grand glacier d’Aletsch commence ici et se déploie sur plus de 20 kilomètres pour finir en Valais en une impressionnante langue glaciaire. Matthias Huss, glaciologue à l’EPFZ et directeur de Glamos, le réseau des relevés glaciologiques suisse, connaît bien ce glacier: il y monte plusieurs fois par année pour mesurer la profondeur de glace et de neige à différentes altitudes, en particulier sur la place Concordia, au centre du glacier d’Aletsch. En 2022, la couche de glace avait diminué de 6 mètres. A l’occasion de la 1re Journée mondiale des glaciers, les scientifiques ont appelé à redoubler d’efforts. Selon eux, un quart des glaciers des Alpes suisses peuvent subsister, en protégeant activement le climat. En parallèle, un programme de recherche a été lancé pour évaluer les interventions directes qui pourraient ralentir la fonte des glaciers.
Lire la suite dans l'article d'Aurélie Coulon

NZZ

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Le télescope James Webb étudie un ouragan cosmique
À moins de 630 années-lumière de la Terre, il existe une région de la Voie lactée où de nouvelles étoiles se forment encore aujourd’hui. Dans cette région, le télescope spatial James Webb a observé une structure nébuleuse qui rappelle quelque peu une tornade. Il s'agit d'un objet dit Herbig-Haro. Ces objets se forment lorsqu'une protoétoile éjecte un jet concentré de gaz qui frappe le milieu interstellaire et le fait briller. Cette structure semblable à une tornade se crée lorsqu'une jeune étoile éjecte du gaz qui frappe le milieu interstellaire. L’écoulement semble se diriger vers une galaxie spirale, mais c’est une illusion. Le nouveau télescope spatial fournit des images spectaculaires de l’espace presque chaque semaine.
Lire la suite dans l'article de Christian Speicher et Sven Titz
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Comment un géant pétrolier imagine-t-il réellement l’avenir ?
Shell est l’une des plus grandes compagnies pétrolières au monde. Après une brève incursion dans le monde de l'énergie verte au début des années 2020, le géant de l'énergie, sous la direction du PDG Wael Sawan, se recentre désormais sur sa compétence principale dans le secteur du pétrole et du gaz. L'entreprise a également lutté avec succès contre les nouvelles réglementations sur les émissions devant les tribunaux, portant un coup dur aux campagnes climatiques dans les tribunaux européens. Comment tout cela s'articule-t-il ?
Lire la suite dans l'article de Kalina Oroschakoff (texte) et Simon Tanner (illustration)

FINANCIAL TIMES

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Le changement climatique entraîne une augmentation de la demande mondiale d'énergie
L'appétit mondial pour l'énergie a augmenté plus rapidement que d'habitude l'année dernière, car les températures mondiales record ont entraîné une consommation accrue d'énergie pour le refroidissement, soulignant le cercle vicieux entre le changement climatique et la consommation d'énergie. La moitié de l'augmentation des émissions mondiales liées à l'énergie l'an dernier est due au fait que 2024 a été l' année la plus chaude jamais enregistrée, a annoncé lundi l'Agence internationale de l'énergie. Les émissions globales de gaz à effet de serre liées à la consommation d'énergie ont augmenté de 0,8 % l'an dernier. Les vagues de chaleur intenses en Chine et en Inde ont entraîné une augmentation de l’utilisation du charbon pour produire l’électricité nécessaire au fonctionnement des climatiseurs, contribuant à faire grimper la demande mondiale d’énergie de 2,2 %, contre un taux de 1,3 % au cours de la décennie précédente et une hausse de 1,8 % l’année précédente.
Lire la suite dans l'article de Kenza Bryan et Jana Tauschinski
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Rolls-Royce prévient que le Royaume-Uni risque de perdre la course aux petits réacteurs nucléaires
Tufan Erginbilgiç, directeur général de Rolls-Royce, a déclaré que la Grande-Bretagne risquait de répéter ce qui s'est passé lors de la révolution de l'énergie éolienne offshore au cours de la dernière décennie, lorsque le pays était à la traîne par rapport aux autres nations européennes dans la fabrication de composants clés des turbines. Rolls-Royce figurait parmi les quatre entreprises présélectionnées l'an dernier par le gouvernement pour le développement de petits réacteurs nucléaires modulaires (PRM). Le concours a subi des retards, mais Great British Energy, l'entreprise énergétique publique du gouvernement, devrait sélectionner deux lauréats d'ici le printemps. Le directeur général de Rolls-Royce a averti que le gouvernement britannique courait le risque de voir les chaînes d'approvisionnement essentielles pour soutenir le développement de petits réacteurs nucléaires être construites ailleurs s'il ne parvenait pas à sélectionner les entreprises qui les construiraient d'ici la fin juin.
Lire la suite dans l'article de Sylvia Pfeifer
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Les vœux pieux concernant le climat ne suffiront pas à le concrétiser
La politicienne australienne Julia Gillard s'est un jour demandée ce qui, dans « l'air en Angleterre, incite les conservateurs à se soucier du changement climatique ». L'engagement du Parti conservateur en faveur d'une planète plus verte l'a longtemps placé à l'écart des partis de centre-droit. Et leur contribution a dépassé le stade de la simple préoccupation : les actions des gouvernements conservateurs, qu'il s'agisse de Margaret Thatcher qui a sevré le Royaume-Uni du charbon, du développement des centrales nucléaires sous Thatcher et John Major ou de l'adoption des énergies renouvelables sous David Cameron, ont largement contribué à la réduction des émissions du Royaume-Uni. Mais aujourd'hui, quelque chose a changé. Les conservateurs britanniques ne font plus exception en matière de climat.
Lire la suite dans l'opinion de Stephen Bush
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Les financiers croient-ils ou non à la durabilité ?
L'Alliance bancaire pour un bilan carbone neutre a perdu ses fidèles et les objectifs d'émissions liés à son financement sont en cours de révision , pour le dire gentiment. En attendant, bonne chance pour trouver un gestionnaire de portefeuille qui prône encore l'investissement basé sur les principes environnementaux, sociaux et de gouvernance. Il sera trop occupé à abandonner ses engagements autrefois fermes de désinvestissement des entreprises du secteur des combustibles fossiles. Leur perte de confiance est telle que l'Initiative des gestionnaires d'actifs zéro émission nette a « suspendu ses activités » en janvier. La version assurance est également morte. Quel jugement ils m'ont porté en 2022 lorsque j'ai écrit dans ces pages que de telles initiatives étaient des « balivernes » !
Lire la suite dans l'opinion de Stuart Kirk

BLOOMBERG

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Le marché européen du gaz se détend alors que les traders attendent l'issue des négociations entre États-Unis et Russie
Les prix du gaz naturel européen ont baissé alors que les traders attendent les résultats des discussions entre les responsables américains et russes en Arabie saoudite, qui ont duré environ 12 heures. Les contrats à terme sur indices boursiers ont chuté de 1,8 % après avoir enregistré une légère hausse la veille. Les deux parties devraient publier un communiqué mardi, a rapporté l'agence de presse russe Tass.
Lire la suite dans l'article d'Anna Shiryaevskaya et Elena Mazneva
🛢️
Shell va augmenter la rentabilité de ses actionnaires en misant gros sur le GNL
Shell Plc a déclaré qu'elle augmenterait les rendements des investisseurs jusqu'à la fin de cette décennie en renforçant sa position de premier négociant mondial de gaz naturel liquéfié. Le géant londonien de l'énergie va augmenter ses ventes de GNL, principal moteur de croissance de ses bénéfices ces dernières années, de 4 à 5 % par an jusqu'en 2030, selon un communiqué publié mardi. Cela permettra à l'entreprise de reverser jusqu'à la moitié de ses liquidités d'exploitation à ses investisseurs, en privilégiant les rachats d'actions.
Lire la suite dans l'article de Mitchell Ferman et James Herron
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L'appareil qui freine l'avenir électrifié du monde
Une explosion, une boule de feu, puis l'obscurité : l'aéroport d'Heathrow consomme autant d'énergie qu'une petite ville. Lorsqu'un incendie majeur dans une sous-station a provoqué une panne de courant jeudi soir, le monde a pris conscience de la fragilité de nos infrastructures. Au cœur du chaos se trouvait un transformateur électrique en feu. Le transformateur est rarement considéré comme un élément clé du monde technologiquement interdépendant d'aujourd'hui, et encore moins comme la clé d'un avenir encore plus électrifié. Pourtant, c'est un appareil essentiel à l'alimentation de presque tout, et il n'est pas si facile de se le procurer aujourd'hui. Remplacer le transformateur carbonisé d'Heathrow – ou les innombrables autres détruits par les tempêtes, les incendies et les inondations sur une planète de plus en plus instable – ne sera pas une solution miracle. « Il faut compter plus d'un an pour un nouveau transformateur de cette taille », explique Conor Murphy, vice-président de l'ingénierie chez Novogrid, une entreprise spécialisée dans les technologies de réseau.
Lire la suite dans l'article de Akshat Rathi, Naureen Malik,Tiffany Tsoi (photographie) et Tom Skipp (vidéo)
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La transition énergétique de la Chine en contradiction avec la surabondance de solaire et le faible coût de l'électricité
La transition vers l’énergie verte en Chine se trouve à un tournant critique, car l’offre excédentaire dans le secteur solaire, la baisse des prix de l’électricité et la dépendance continue aux combustibles fossiles menacent de faire dérailler les progrès. Les dépenses chinoises en énergies renouvelables éclipsent celles de ses concurrents, avec plus de 800 milliards de dollars – soit 4,5 % de son PIB – investis l'an dernier, selon BloombergNEF. Mais le pays se heurte encore à des obstacles importants pour concilier ses ambitieux objectifs climatiques et la sécurité énergétique, selon les experts présents au sommet du BNEF à Pékin la semaine dernière.
Lire la suite dans l'article signé Bloomberg News

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