L'actualité en bref

Emmanuel Macron veut remobiliser le gouvernement autour de l'écologie
Comment parler d'écologie dans le contexte actuel, entre les tensions géopolitiques mondiales et un Parlement n'ayant de cesse que de détricoter les mesures environnementales emblématiques de l'Hexagone ? Au lendemain de la publication de chiffres décevants sur les émissions de CO2 de la France, Emmanuel Macron réunira un Conseil de planification écologique (CPE) lundi matin à l'Elysée, autour du Premier ministre, François Bayrou, et d'une quinzaine de ministres. Objectif : rappeler au gouvernement l'importance de la lutte contre le réchauffement climatique et de la protection de la nature, alors que l'écologie semble être passée au dernier rang des priorités de l'exécutif. C'est le troisième CPE à se tenir depuis le début du second quinquennat, censé « être écologique ou ne pas être », selon les termes du chef de l'Etat lors de sa campagne de 2022. Le dernier a eu lieu en septembre 2023, il y a dix-huit mois.
Lire la suite dans l'article d'Anne Feitz

Décarboner le monde par la croissance
La lutte contre le réchauffement climatique sera-t-elle la grande perdante du nouveau contexte géopolitique ? L'Europe et la France diminuent leurs émissions de gaz à effet de serre, mais le sondage récent Ifop-NoCom montre combien les Français font reculer la transition écologique dans l'ordre de leurs priorités. Les émissions baissent aux Etats-Unis aussi, mais leur réduction future est désormais bien incertaine avec les annonces du président Trump dans le domaine énergétique. La Chine de son côté voit le pic de ses émissions se profiler, tant en raison du ralentissement de sa croissance que de sa dynamique récente de décarbonation.
Lire la suite dans la chronique de Denis Ferrand, économiste, directeur général de Rexecode

Energie en France : ces quatre tabous qu'il faut briser
La publication imminente, par décret, d'une nouvelle programmation pluriannuelle de l'énergie suscite un débat légitime pour trois raisons, au-delà de l'évident problème de forme qui consiste à contourner le Parlement sur un texte de niveau législatif. En premier lieu, ce texte a beau être le fruit d'une longue gestation et de moult consultations, il est déjà périmé : par définition, il n'intègre pas la nouvelle donne internationale. Or, au regard de la dégradation brutale du contexte géopolitique, la politique énergétique que la France mènera d'ici à 2035 ne peut être déconnectée de la question de la réindustrialisation et de la politique de réarmement. En outre, à l'aune de la dégradation continue des finances publiques, la France doit viser la politique énergétique la moins coûteuse possible : est-ce le cas ?
Lire la suite dans la chronique de Cécile Maisonneuve, fondatrice de Decysive

Un important gisement de pétrole découvert en mer de Chine, annonce Pékin
La Compagnie nationale chinoise de pétrole offshore (ou CNOOC, pour China National Offshore Oil Corporation, en anglais) a annoncé, lundi 31 mars, avoir découvert un important champ pétrolifère dans l’est de la mer de Chine méridionale. Le gisement identifié, Huizhou 19-6, se situe à quelque 170 kilomètres au large de la cité méridionale de Shenzhen, dans la province du Guangdong, a rapporté l’agence de presse d’Etat Chine nouvelle. Un forage d’essai avait permis d’atteindre une production quotidienne de 413 barils de pétrole brut et de 68 000 mètres cubes de gaz naturel, selon CNOOC. Les réserves prouvées du champ pétrolifère, c’est-à-dire la quantité d’hydrocarbures que l’on peut estimer récupérer avec une quasi-certitude au moyen des techniques d’aujourd’hui, s’élèvent à plus de 100 millions de tonnes, annonce Chine nouvelle.
Lire la suite dans l'article signé Le Monde avec AFP

Al Gore, de passage à Paris, insuffle de l’optimisme dans la lutte contre le dérèglement climatique... et contre Trump
Il fait partie des points de repère dans un monde chaotique. Alors que l’arrivée de Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis, les guerres en Ukraine et à Gaza et l’austérité budgétaire soumettent la transition écologique à rude épreuve, Al Gore, militant infatigable de la cause climatique, a voulu insuffler, une fois de plus, de l’optimisme dans la bataille contre le réchauffement. Vendredi 28 mars, au Louvre à Paris, l’ancien vice-président américain, âgé de 76 ans, a livré une conférence de plus de deux heures trente sans notes sur la crise climatique, ses causes et les solutions. L’exposé lançait trois jours de formation au climat élaborés par son organisation, The Climate Reality Project, pour la première fois dans la capitale. Parmi les 800 participants : des chefs d’entreprise, salariés, professeurs, scientifiques ou étudiants.
Lire la suite dans l'article d'Audrey Garric

« Ce n’est pas à moi, tout cela, les animaux sont chez eux » : dans la réserve de Yann Arthus-Bertrand dans les Yvelines
Au bout du ponton de bois qui serpente, comme à la proue d’un bateau, l’on se fige pour admirer. Enfin, dans un premier temps, pour comprendre. Qu’a donc de si exceptionnel ce plat terrain qui s’étale sous nos yeux – faute d’être autorisé à l’arpenter –, cette vaste prairie parsemée de taupinières et de hautes herbes sèches, de ruisselets et de mares ? « De tout ce que j’ai fait, c’est peut-être ce dont je suis le plus fier », confie pourtant le photographe et réalisateur Yann Arthus-Bertrand qui, sa vie durant, a exposé les merveilles de la nature. Sur 26 hectares entourés de riches demeures, dans le village des Mesnuls (Yvelines), l’auteur du best-seller La Terre vue du ciel (La Martinière, 1999) a créé sa réserve : « La Vallée de la Millière, réserve intégrale de biodiversité. » « Ce n’est pas à moi, tout cela, les animaux sauvages sont chez eux », estime le célèbre propriétaire des lieux, qui espère ainsi « compenser [son] impact sur terre ».
Lire la suite dans le reportage de Pascale Krémer

C'est l'endroit le plus important de la planète, et personne ne le sait
Entre l’île Maurice et les Seychelles se trouve une île invisible, grande comme la Suisse, et dont personne ou presque n’a jamais entendu parler. Le banc de Saya de Malha est pourtant l’un des plus grands herbiers sous-marins et le plus important puits de carbone de la planète. Les chercheurs considèrent le banc de Saya de Malha comme l’une des zones les moins bien connues du globe, en partie du fait de son éloignement. Au cours des siècles, les navires marchands et les explorateurs ont évité cette zone de haut-fond, dangereuse pour la navigation. C’est le genre de territoire en eaux inconnues que les cartographes médiévaux annotaient «Hic sunt dracones», ici sont les dragons. Mais ce trésor est en danger.
Lire la suite dans l'article de The Outlaw Ocean Project

Qui sauvera la Suisse sous-marine de la ruine?
Ces dernières années, les études s’accumulent pour montrer à quel point les herbiers marins jouent un rôle écologique crucial. Si le banc de Saya de Malha est aussi crucial pour la planète, c’est qu’il abrite l’un des plus vastes herbiers marins au monde, ces prairies immergées qui permettent de piéger le carbone. Les plantes aquatiques absorbent le dioxyde de carbone de l’atmosphère et le stockent dans leurs racines et dans la terre environnante, comme le font les arbres. Mais le processus est très rapide, 35 fois plus que dans la forêt tropicale. C’est pourquoi la situation de cette Suisse sous-marine, décimée de façon systématique par les navires de pêche de plusieurs pays qui échappent à tout contrôle, est une urgence écologique.
Lire la suite dans l'article de The Outlaw Ocean Project

Comment la Suisse sous-marine se fait piller, un requin à la fois
En novembre 2022, plusieurs scientifiques en tenue de plongée se sont jetés à l’eau depuis le pont d’un navire océanographique de plus de 140 mètres de long, pour filmer des requins dans la Saya de Malha. Quand ils n’étaient pas sous l’eau, les chercheurs utilisaient un petit drone sous-marin pour explorer la colonne d’eau. C’est l’ONG environnementale Monaco Explorations qui avait dépêché l’expédition, à bord de son immense navire de recherche S.A. Agulhas II, pour documenter le fond marin luxuriant de la Suisse sous-marine, avec ses plantes aquatiques, ses coraux, ses tortues, ses lamantins, ses raies… Mais il manquait quelqu’un à l’appel. Pendant les trois semaines où les chercheurs ont ratissé les eaux du banc de la Saya, ils n’ont pas vu un seul requin.
Lire la suite dans l'article de The Outlaw Ocean Project

Comment la jardinière devient un tremplin pour la nature
Il ne faut pas grand-chose pour transformer un balcon en une oasis de verdure. Les communes d'Illnau-Effretikon et de Lindau demandent que les balcons et les terrasses soient végétalisés. Les balcons verts agissent comme des systèmes de climatisation naturels contre les îlots de chaleur estivaux dans les zones résidentielles. Ils sont également des petites oasis pour la faune locale, cette dernière y appréciant les plantes sauvages ou les herbes culinaires. Les plantes indigènes sont ainsi particulièrement précieuses lors de la plantation.
Lire la suite dans l'article d'Almut Berger

Les satellites se dissolvent dans l’atmosphère : cela crée-t-il un nouveau problème environnemental ?
Rien qu'en janvier, 120 satellites Starlink de la société Spacex d'Elon Musk sont entrés dans l'atmosphère terrestre et se sont vaporisés. Les particules métalliques qui en résultent polluent la haute atmosphère. La situation devient de plus en plus tendue. D’ici 2030, environ 50 000 satellites supplémentaires devraient être installés grâce à la construction d’essaims de plusieurs milliers de petits satellites dans l’espace proche de la Terre, appelés méga-constellations. D’ici 2050, ils pourraient être plusieurs centaines de milliers. Mais après environ cinq ans, les petits satellites deviennent généralement obsolètes et s’écrasent. En conséquence, davantage de vapeurs métalliques entreront dans l’atmosphère à l’avenir. Cela endommage-t-il la couche d’ozone, qui nous protège des dangereux rayons UV ? Le physicien spatial Leonard Schulz étudie ce sujet à l'Université de Brunswick.
Lire la suite dans l'interview menée par Joachim Laukenmann

Toute personne intéressée par le climat doit connaître ce volcan
À environ 3 400 mètres d'altitude, sur le côté nord du plus grand volcan actif du monde, se trouve une station d'observation qui nous a probablement appris davantage sur le changement climatique au cours des 67 dernières années que tout autre endroit sur Terre. Il y a près de 70 ans, en mars 1958, Charles David Keeling a commencé à mesurer le dioxyde de carbone sur le volcan Mauna Loa. On doit à cette œuvre l’une des représentations les plus connues du problème climatique. Maintenant, l’endroit pourrait être menacé.
Lire la suite dans l'article de Kalina Oroshakoff

L’énergie noire s’affaiblit-elle ? De nouvelles preuves étayent les soupçons
Au printemps dernier, une équipe de près de 1 000 cosmologistes a annoncé que l’énergie noire – la substance mystérieuse qui fait gonfler l’univers à un rythme toujours croissant – pourrait être en train de disparaître. Le résultat révolutionnaire, pour lequel les chercheurs ont combiné le mouvement observé de millions de galaxies avec d’autres données, était préliminaire et provisoire. Les scientifiques rapportent désormais qu’ils ont analysé plus de deux fois plus de données qu’auparavant. Ces éléments confirment les soupçons : l’énergie noire perd de sa puissance.
Lire la suite dans l'article de Charlie Wood

En Antarctique, un iceberg se brise dans la mer, révélant un monde sous-marin secret
En Antarctique, un morceau de glacier s'est détaché dans la mer. L'iceberg a une superficie presque aussi grande que le lac de Constance. Ce qui a été accéléré par le changement climatique est un moment de bonheur pour la science. Une diversité colorée d’espèces a émergé sous la glace – si riche en vie qu’elle étonne les chercheurs et les scientifiques. Zone jusqu'alors inexplorée dans l'océan Arctique Antarctique, Ils sont émerveillés par l’écosystème qu’ils ont découvert. Un voyage pictural à travers les profondeurs marines.
Lire la suite dans l'article de Malin Hunziker (texte), Nicole Aeby (photo)

L'humidité mondiale des sols est en déclin « permanent » en raison du changement climatique
Une nouvelle étude prévient que le déclin mondial de l’humidité des sols au 21e siècle pourrait marquer un changement « permanent » dans le cycle de l’eau mondial. En combinant des données provenant de satellites, des mesures du niveau de la mer et des observations du « mouvement polaire », la recherche montre comment les niveaux d’humidité du sol ont diminué depuis l’an 2000. Les résultats, publiés dans la revue Science , suggèrent que ce déclin est principalement dû à une atmosphère de plus en plus assoiffée à mesure que les températures mondiales augmentent, ainsi qu'à des changements dans les régimes de précipitations.
Lire la suite dans l'article de Cécilia Keating

Le pic hivernal de la banquise arctique en 2025 est le plus faible depuis 47 ans
La banquise arctique a enregistré son plus petit pic hivernal depuis le début des relevés par satellite il y a 47 ans, révèlent de nouvelles données. Les données provisoires du Centre national de données sur la neige et la glace des États-Unis (NSIDC) montrent que la banquise arctique a atteint une étendue maximale hivernale de 14,33 millions de kilomètres carrés (km2) la semaine dernière. Cela représente 1,31 million de km2 de moins que le maximum moyen de 1981-2010 et 800 000 km2 de moins que le minimum précédent enregistré en 2017, selon les données. Le Dr Julienne Stroeve , scientifique senior au NSIDC , explique à Carbon Brief qu'un pic hivernal aussi faible « ne signifie pas nécessairement qu'un minimum estival record suivra en septembre ». Mais, ajoute-t-elle, cela « continue le déclin global à long terme de la couverture de glace ».
Lire la suite dans l'article d'Ayesha Tandon

Les compagnies aériennes européennes exhortent l'UE à renoncer à ses politiques climatiques
Les directeurs généraux de quatre des plus grandes compagnies aériennes de la région, dont Ryanair et International Airlines Group, propriétaire de British Airways, ont déclaré que les règles de tarification du carbone de l'UE pour l'aviation devraient être assouplies et alignées sur une norme mondiale moins chère. « Nous devons réduire et réviser rapidement les réglementations de l'UE », a déclaré Carsten Spohr, directeur général de Lufthansa. Les dirigeants, qui comprenaient également le directeur général d'Air France-KLM et s'exprimaient au nom de 17 compagnies aériennes, ont appelé le bloc à revoir une règle qui oblige les fournisseurs de carburant dans les aéroports à fournir une partie de carburant d'aviation durable (SAF) pour les vols au départ.
Lire la suite dans l'article de Philip Georgiadis

Le projet d'échange de droits d'émission de carbone dans le transport maritime encouragerait l'utilisation du GNL
Le groupe AP Møller-Maersk a averti que le projet de système d'échange de droits d'émission pour le transport maritime, destiné à combler l'écart de prix entre les combustibles fossiles et l'énergie verte, ne ferait qu'encourager le secteur à utiliser le GNL. Ces mesures seront discutées lors de négociations cruciales organisées par l'Organisation maritime internationale (OMI) de l'ONU le mois prochain. Le projet d'instaurer un coût économique pour la pollution maritime a divisé le secteur en camps opposés, certains soutenant un système complexe d'échange de crédits plutôt qu'une taxe forfaitaire sur chaque tonne d'émissions.
Lire la suite dans l'article d'Oliver Telling

La faiblesse des prix du pétrole accentue la pression sur les mégaprojets saoudiens
La faiblesse des prix du pétrole accentue la pression sur le vaste programme de dépenses de l'Arabie saoudite, alors que Riyad se prépare à annuler les réductions de production de brut à partir de mardi, ce qui devrait faire baisser les prix. Les économistes ont déclaré que le royaume devrait probablement réduire ses dépenses de plus de 3,7 % par an, comme prévu pour 2025, alors que les prix du pétrole restent proches de 70 dollars le baril – bien en dessous du niveau qui aiderait le pays à équilibrer ses comptes – et que le géant public Aramco réduit ses dividendes. Cette pression intervient alors que l'Arabie saoudite poursuit des projets ambitieux qui devraient coûter des centaines de milliards de dollars, notamment le projet phare de la ville de Neom, dans le cadre du plan du prince héritier Mohammed ben Salmane visant à transformer l'économie.
Lire la suite dans l'article d'Ahmed Al Omran et Tom Wilson

Le secteur gazier européen entre dans une période cruciale après l'épuisement des stocks dû à l'hiver
Le secteur européen du gaz entre dans une période cruciale, la fin de la saison de chauffage donnant le coup d'envoi du remplissage des installations de stockage qui sortent de l'hiver aux deux tiers vides. Normalement, on peut s’attendre à ce que les commerçants jouent un rôle clé dans le réapprovisionnement des stocks, car le carburant est généralement moins cher en été, ce qui leur permet de réaliser des bénéfices en stockant de grands volumes, prêts à être vendus lorsque la demande augmentera à nouveau lors de la prochaine saison de chauffage.
Lire la suite dans l'article d'Anna Shiryaevskaya , Priscila Azevedo Rocha et Elena Mazneva

L'Europe continue de se mettre au vert malgré les difficultés
Vu d'Europe, la menace du réchauffement climatique est aujourd'hui confrontée à une forte concurrence. Entre Washington qui sème le trouble géopolitique, la Russie qui poursuit sa guerre de conquête et la montée du populisme d'extrême droite, les distractions à la lutte contre le changement climatique sont omniprésentes. Il est donc impressionnant que l'Union européenne maintienne ses efforts. Aussi encourageant que cela puisse paraître, la mauvaise nouvelle est que l’UE est encore loin d’être sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques déclarés.
Lire la suite dans cet avis signé par le comité de rédaction

Le marché allemand de l'électricité renfloué par les centrales à gaz, alors que l'éolien chute
L'Allemagne a ajouté plus d'éoliennes terrestres au cours de la dernière décennie que tout autre pays européen, mais une forte baisse de la production ce mois-ci montre à quel point le système énergétique du pays est toujours à la merci des conditions météorologiques et de ses anciennes centrales à combustibles fossiles. La vitesse du vent a chuté d'environ 12 % en mars par rapport à l'année précédente, en raison d'une configuration océanique de l'Atlantique Nord qui a placé l'Allemagne dans une zone de haute pression exceptionnellement longue. La production quotidienne moyenne d'électricité des milliers d'éoliennes du pays a alors atteint son plus bas niveau depuis 2016 et les prix de l'électricité ont été maintenus à un niveau élevé.
Lire la suite dans l'article d'Eamon Farhat et Joe Wertz

Les entreprises américaines abandonnent les obligations vertes alors que Trump renforce les attaques du GOP
Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les entreprises américaines ont pratiquement abandonné les obligations vertes qui étaient autrefois présentées comme un moyen pour les entreprises américaines de contribuer à la réparation de la planète. Une seule obligation de ce type, émise par une entreprise américaine, a été mise sur le marché en 2025 : un billet de 350 millions de dollars émis par Oglethorpe Power en janvier, marquant le début d'année le plus lent depuis au moins dix ans. Depuis des années, les principaux vendeurs de ces obligations sont les banques et les services publics, et des noms connus comme Apple Inc. et Walmart Inc. lancent parfois des émissions spectaculaires.
Lire la suite dans l'article d'Ethan M Steinberg