Les tourbières, solution méconnue en faveur du climatIl aime s’y promener, humer son parfum bien particulier, terreux et humide, y admirer des espèces rares de libellules et de papillons. Edward Mitchell, spécialiste de la biodiversité des sols à l’Université de Neuchâtel, ne se lasse pas du paysage très particulier de la réserve naturelle des tourbières des Ponts-de-Martel. «On se croirait en Laponie ou au Canada, s’émeut-il en admirant le paysage qu’il étudie. La tourbière, qui s’accumule en général d’un mètre en mille ans, est aussi un livre à ciel ouvert, car elle raconte l’histoire de la terre.» Sur ce sol boueux où poussent des touffes végétales éparses, mousses, sphaignes, mais aussi joncs ou bouleaux, toute une faune trouve un précieux refuge: araignées, grenouilles, lézards, petits mammifères et oiseaux y sont légion.
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