L'actualité en bref

Régulièrement, on vous regroupe le meilleur de l'information parue dans la presse suisse et internationale.

L'actualité en bref
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LE TEMPS

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Trois jours après le black-out en Espagne, les milieux énergétiques se perdent en conjectures
Trois jours après le black-out en Espagne, ses causes restent méconnues. Il y a eu la thèse de la cyberattaque, celle d’un feu au sud de la France qui a endommagé une ligne électrique à haute tension. Une théorie qui évoque l’incendie d’une station de couplage près de Heathrow et qui a privé de courant l’aéroport londonien en mars. Il a aussi été question d’un acte de sabotage. Mais toutes ces hypothèses semblent écartées à ce jour. Le très haut degré de dépendance du réseau envers le photovoltaïque semble avoir joué un rôle dans la panne ibérique, mais rien n’est prouvé. Identifier l’origine du problème doit permettre de prévenir les risques dans la Péninsule et ailleurs.
Lire la suite dans l'article de Richard Etienne
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Des mesures protectionnistes peuvent-elles favoriser la transition énergétique ?
Les statistiques européennes indiquent une nouvelle tendance dans le développement de l’énergie solaire. Si l’Espagne, le Portugal et les Pays-Bas continuent à connaître des taux de croissance impressionnants, on observe pour d’autres pays pionniers, l’Allemagne et la France notamment, un certain tassement. Inversement, dans des pays convertis plus tardivement comme la Pologne, la Bulgarie ou la Roumanie, on assiste à un décollage. Les effets cumulés du Pacte vert de l’UE et de la chute des prix des panneaux solaires chinois ont rendu l’électricité solaire très avantageuse pour les pays moins riches du continent. Si l’Europe a su saisir l’opportunité offerte par la surproduction des entreprises chinoises, c’est aussi parce qu’elle a renoncé à instaurer des mesures protectionnistes.
Lire la suite dans l'opinion de David Hiler, ancien conseiller d'Etat Vert à Genève

LES ECHOS

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Prix de l'électricité, nouveaux réacteurs, barrages hydrauliques : le programme du nouveau PDG d'EDF
Bernard Fontana a décroché mercredi l'adoubement, par les parlementaires, de sa candidature à la tête d'EDF. Sans annoncer de grands changements sur le fond, le futur PDG d'EDF espère sortir des impasses qui ont coûté son poste à son prédécesseur, Luc Rémont. L'actuel patron de Framatome mise sur le dialogue et une gestion stricte des coûts et des délais. Revue des principaux chantiers.
Lire la suite dans l'article d'Amélie Laurin
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« La panne électrique va remonter dans le Top 5 des risques majeurs pour les entreprises »
« 31 % des entreprises déclarent ne pas pouvoir résister au-delà d'une journée à un black-out avec leurs ressources internes existantes » avait prévenu en 2023 Clotilde Marchetti dans un rapport sur le risque de panne d'électricité géante. L'associée chez Grant Thornton France pilote l'offre « risques extrêmes » et accompagne les entreprises dans leur plan de prévention. Elle décrypte l'impact du lundi noir espagnol.
Lire la suite dans une interview menée par Matthieu Quiret
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Le GNL, nouveau relais de croissance pour TotalEnergies
C'est une étape importante dans la stratégie gazière de TotalEnergies. Son président-directeur général, Patrick Pouyanné, et le ministre de l'Energie du sultanat d'Oman ont célébré ce jeudi la pose de la première pierre de Marsa LNG, conçu par une autre entreprise française, Technip Energies. Idéalement situé au carrefour des routes entre le Moyen-Orient et l'Asie, ce terminal de GNL, dont la décision d'investissement a été prise l'an dernier, est alimenté par les gisements gaziers du sultanat et doit devenir l'une des principales plaques tournantes du soutage de navires. Ce terminal vient aussi compléter une stratégie qui positionne le groupe comme l'un des principaux fournisseurs de GNL carburant.
Lire la suite dans l'article de Nicolas Rauline
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La consigne des bouteilles en plastique au coeur d'un débat explosif
Dévoilée par le média Contexte, l'étude 2024 de l'Ademe sur le taux de collecte des bouteilles en plastique en France risque de relancer le débat, explosif, sur la mise en place de la consigne de ces emballages, avant l'annonce par le gouvernement, a priori début juin, d'un vaste plan sur le recyclage du plastique. Datée d'octobre 2024 mais non publiée officiellement (malgré une obligation légale), cette étude dévoile en effet que le taux de collecte pour recyclage des bouteilles en plastique s'est élevé à 53,3 % en 2022 et à 55,3 % en 2023. Soit, un niveau bien inférieur à celui de 2021 (59,3 % selon la nouvelle méthode de calcul de l'Ademe), que l'agence explique par « une augmentation des mises en marché de bouteilles, qui n'a pas été compensée par une progression des performances de collecte ».
Lire la suite dans l'article d'Anne Feitz

LE MONDE

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Transformer l’eau de pluie en électricité, c’est possible
Produire de l’électricité grâce au déplacement de l’eau est, sur le papier, une idée simple. Mais depuis l’invention de la turbine hydraulique, utilisée partout dans le monde, de nombreuses autres pistes explorées se sont avérées moins probantes. Une équipe de chercheurs du département de génie chimique et biomoléculaire de l’université nationale de Singapour a élaboré une solution originale, publiée dans la revue ACS Central Science, le 16 avril. Face aux deux solutions extrêmes, de la centrale hydroélectrique, qui nécessite de très grands volumes d’eau, à la production d’un courant par de l’eau passant dans des nanotubes, qui nécessite une pompe électrique annulant le bénéfice énergétique, ils ont choisi des tubes de 2 millimètres de diamètre, dans lesquels l’eau peut s’écouler par son seul poids. Leur trouvaille est de faire en sorte qu’elle coule par petits paquets, comme des gouttes de pluie séparées de bulles d’air.
Lire la suite dans l'article de Jean-Baptiste Jacquin et Audrey Lagadec
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Après la panne d’électricité sur le réseau ibérique, les différentes hypothèses
Patience. C’est le mot d’ordre lancé par les autorités espagnoles et portugaises alors que circulent de nombreuses théories sur les causes de la gigantesque panne d’électricité qui a plongé la péninsule Ibérique dans le noir, lundi 28 avril. Une fois l’électricité rétablie à 99 %, mardi, les deux gouvernements ont chacun annoncé la création de commissions d’enquête, tout en demandant à leur population du temps pour obtenir des conclusions rigoureuses et précises.
Lire la suite dans l'article de Sandrine Morel
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« On assiste à un effondrement silencieux des populations d’insectes, il est fou que l’on n’en parle pas plus »
Ecologue et systématicien, spécialiste de la biologie évolutive des insectes, Philippe Grandcolas est directeur adjoint scientifique de l’institut CNRS écologie et environnement. Il est aussi l’auteur d’ouvrages grand public, en particulier de La Puissance de la biodiversité (CNRS Editions, 2023). Il revient sur l’effondrement des populations d’insectes enregistré en Europe. Des « chiffres terrifiants » qui se traduisent, entre autres effets, par une chute de la productivité agricole.
Lire la suite dans une interview menée par Stéphane Foucart

CARBON BRIEF

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Ce que nous savons – et ignorons – de la panne d’électricité en Espagne et au Portugal
Lundi 28 avril à 12h33, la majeure partie de l'Espagne et du Portugal était plongée dans le chaos à cause d'une panne d'électricité. Bien que le déclencheur initial reste incertain, les pannes d'électricité à l'échelle nationale ont eu lieu après qu'environ 15 gigawatts (GW) de capacité de production d'électricité - équivalent à 60 % de la demande d'électricité de l'Espagne à l'époque - ont été supprimés du système en l'espace de cinq secondes. De nombreux médias ont rapidement – ​​malgré le peu de données ou d’informations disponibles – imputé la panne aux énergies renouvelables, au zéro émission nette ou à la transition énergétique, ne serait-ce que par association, en soulignant le rôle clé que joue l’énergie solaire dans le mix électrique de la région. Ci-dessous, Carbon Brief examine ce que l’on sait ou non des coupures de courant en Espagne et au Portugal.
Lire la suite dans l'article de Molly Lempriere, Daisy Dunne et
Josh Gabbatiss

YALE ENVIRONMENT 360

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Comment la dérive des herbicides des fermes nuit aux arbres du Midwest
Il y a quinze ans, Roger Beadles a remarqué que les feuilles de ses chênes n'étaient pas belles. Elles étaient petites et frisées. Elles jaunissaient et étaient tachetées. Avec le temps, les arbres ont cessé de produire des glands et leur couvert s'est éclairci. Puis certains d'entre eux – principalement des chênes post-corsaires, un arbre du Sud et du Midwest méridional – ont commencé à mourir, quelques-uns chaque année. Les analyses de tissus ont finalement confirmé ce que soupçonnait Beadles, 70 ans : les feuilles contenaient des herbicides agricoles. « Les dégâts sont visibles chaque année », a-t-il déclaré. « Et la situation ne fait qu'empirer. » Les chercheurs commencent à s'intéresser de plus près aux dégâts considérables causés par les herbicides agricoles. Les pulvérisations à la dérive ne tuent peut-être pas complètement les arbres, les arbustes et autres plantes non ciblées, mais les experts estiment qu'elles les rendent vulnérables aux insectes, aux champignons et aux maladies.
Lire la suite dans l'article de Richard Mertens

FINANCIAL TIMES

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Les critiques attribuent la panne d'électricité en Espagne et au Portugal à la dépendance à l'énergie solaire
L'incapacité du réseau électrique espagnol à gérer une offre inhabituellement élevée d'énergie solaire a été un facteur clé dans la panne d'électricité catastrophique de lundi, ont déclaré d'anciens régulateurs et certains experts. Environ 55 pour cent de l'approvisionnement de l'Espagne provenait de sources solaires lorsque 15 gigawatts de production d'électricité ont été déconnectés du réseau en cinq secondes lundi après-midi, déclenchant une fermeture généralisée des systèmes électriques en Espagne et au Portugal. Plusieurs experts européens ont déclaré que l'Espagne semblait manquer d'une puissance stable – un approvisionnement énergétique facilement disponible et fiable, provenant de sources telles que les combustibles fossiles ou le nucléaire, et pouvant être réduit ou augmenté – pour intervenir lorsque la fréquence du réseau a chuté brutalement à 12h33 lundi.
Lire la suite dans l'article de Ian Johnston et Alice Hancock
🦹🏻‍♂️
En matière de climatologie, les États-Unis sont désormais un État voyou
Le vent froid qui souffle sur la science climatique depuis l'arrivée au pouvoir du président Trump se transforme rapidement en un glacial arctique. Plus tôt ce mois-ci, l'administration a rompu avec la tradition en divulguant sans commentaire des informations sur un indicateur climatique clé : la concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, malgré une hausse record. On assiste également à une course effrénée pour sauvegarder des données climatiques cruciales, l'administration ayant annoncé qu'elle cesserait de financer leur hébergement en ligne, certains sites étant susceptibles de disparaître à partir de mai. Les instituts de recherche européens ont répondu aux appels de détresse transatlantiques en unissant leurs forces pour sauvegarder les informations avant qu'elles ne disparaissent ou ne soient supprimées. En matière de climatologie, les États-Unis montrent des signes de faiblesse.
Lire la suite dans l'opinion d'Anjana Ahuja
Le plan énergétique de Trump a entraîné la perte de 20 000 emplois aux États-Unis, selon une organisation climatique
Les coupes budgétaires de l'administration Trump dans le secteur des énergies propres ont entraîné la perte de 20 000 emplois aux États-Unis et menacé près de 70 milliards de dollars d'investissements dans des projets, selon un groupe de défense du climat. Climate Power a averti que près de 100 projets avaient été annulés, retardés ou menacés depuis l'élection présidentielle de novembre, ce qui pourrait inverser les gains d'emploi dans le secteur manufacturier sous l'administration Biden. 40 000 emplois supplémentaires dans le secteur des énergies propres sont menacés, car ils sont liés à des projets suspendus ou à des entreprises qui ont déjà bénéficié de subventions ou de prêts fédéraux que l’administration Trump veut désormais supprimer.
Lire la suite dans l'article de Martha Muir

BLOOMBERG

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La chute de milliers de satellites met en danger l'atmosphère
La vie quotidienne dépend de plus en plus des systèmes de satellites en orbite autour de la Terre. À mesure que les flottes se multiplient, un nombre toujours plus grand d'unités périmées reviendront à la surface. Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce problème prend de l'ampleur. En 2024, on a recensé environ 1 000 rentrées de satellites, soit l'équivalent de trois par jour. Les satellites hors service se vaporisent lorsqu'ils plongent dans l'atmosphère, se décomposant en leurs éléments, principalement de l'aluminium, avec un peu de cuivre et de lithium. Cela modifie l’atmosphère d’une manière qui menace la couche d’ozone protectrice de la Terre.
Lire la suite dans le décryptage d'Éric Roston, Sana Pashankar, Hayley Warren et Jin Wu
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Les Émirats arabes unis connaissent le mois d'avril le plus chaud jamais enregistré
Les Émirats arabes unis ont connu leur mois d'avril le plus chaud depuis plus de deux décennies, avec une température maximale quotidienne moyenne de 42,6 °C (109 °F). Le changement climatique, combiné aux vents chauds et secs soufflant du désert saoudien, a entraîné des températures inhabituellement élevées, selon le Centre national de météorologie des Émirats arabes unis, qui suit les données depuis 2003. Ahmed Habib, météorologue spécialisé au NCM, prévoit que la température en mai sera « légèrement plus élevée » que les moyennes précédentes.
Lire la suite dans l'article d'Omar Tamo
🛫
Les vols à zéro émission nette dépendront des carburants verts, selon Air New Zealand
Air New Zealand Ltd. a fixé de nouveaux objectifs pour réduire les émissions après avoir abandonné les objectifs climatiques précédents, et a averti que les efforts de décarbonisation restent dépendants de l'avancée des carburants plus verts. Le transporteur visera à réduire ses émissions nettes « du puits au sillage » — décrites comme celles associées à la production, à la distribution et à la combustion du kérosène — de 20 à 25 % d'ici 2030 par rapport à une base de référence de 2019, selon un communiqué publié jeudi.
Lire la suite dans l'article de David Stringer

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