L'actualité en bref

Comment Xi Jinping a déclenché la révolution électrique en Chine
Lorsque Xi Jinping a pris la direction du Parti communiste chinois à la fin de 2012, il a rapidement identifié une vulnérabilité en matière de sécurité nationale. La Chine venait de dépasser le Japon pour devenir la deuxième économie mondiale et devenait rapidement la principale superpuissance nucléaire rivale des États-Unis. Mais ce pays de 1,4 milliard d'habitants dépendait fortement de l'étranger pour son énergie. Aujourd’hui, alors que le monde est secoué par la guerre commerciale de Donald Trump, le point de vue depuis le siège du PCC à Zhongnanhai, à Pékin, est radicalement différent. La Chine est en passe de devenir le premier « État électrique » du monde, avec une part croissante de son énergie provenant de l'électricité et une économie de plus en plus portée par les technologies propres.
Lire la suite dans l'article de Nassos Stylianou, Jana Tauschinski et Edward White

L'incertitude plane sur la reprise des ventes de véhicules électriques en Europe
Un fort rebond de la demande de véhicules électriques sur tout le continent a été l'un des rares points positifs pour les constructeurs automobiles à un moment où Porsche, Volvo Cars, Mercedes-Benz et d'autres ont réduit ou retiré leurs prévisions de bénéfices en raison des troubles causés par la guerre tarifaire en évolution rapide de Donald Trump. Si les ventes de véhicules électriques ont connu un regain d'activité en Europe cette année, les analystes avertissent que les turbulences géopolitiques et l'incertitude réglementaire pourraient menacer leur élan continu.
Lire la suite dans l'article de Kana Inagaki, Patricia Nilsson et Ian Johnston

L'Opep+ met fin à ses tentatives de hausse des prix du pétrole à l'approche de la visite de Trump
Le groupe dirigé par l'Arabie saoudite a surpris le marché pétrolier à trois reprises en autant de mois en augmentant sa production plus rapidement que prévu, après avoir précédemment retardé la suppression des réductions de production de longue date dans le but de soutenir les prix du brut. Alors que les observateurs de l'OPEP sont divisés sur la question de savoir si l'Arabie saoudite souhaite reprendre toute sa production réduite ou seulement une partie de celle-ci, ils soulignent que les preuves montrant que les réductions devenaient moins efficaces, ainsi que la possibilité de s'attirer les faveurs d'un président américain qui a appelé à plusieurs reprises à une baisse des prix du pétrole, sont les moteurs de son revirement.
Lire la suite dans l'article de Tom Wilson

Globe interactif : les villes face à la prochaine catastrophe climatique
À Athènes, des chercheurs travaillent à la prévision des incendies de forêt – une tâche notoirement difficile – à l'observatoire de Penteli. Mais l'été dernier, l'installation a été ravagée par les flammes lorsqu'un incendie s'est déclaré à ses portes beaucoup plus rapidement et plus près que ne l'avaient prévu les météorologues qui y travaillaient. C'est l'absence de vents violents qui a préservé la grande région d'Athènes de dégâts plus étendus et dévastateurs. Les villes dans une situation similaire à celle d'Athènes – des zones urbaines très vulnérables aux catastrophes liées au réchauffement, mais qui n'ont pas encore connu de catastrophes majeures – sont décrites par les climatologues comme des « cibles faciles ».
Lire la suite dans l'article de Steven Bernard

La production pétrolière américaine a atteint son pic. Mais ne vous attendez pas à un déclin rapide.
Le protagoniste, fumeur invétéré, de Landman , la série télévisée américaine sur l'industrie pétrolière texane, le dit mieux que quiconque : « On veut que le pétrole se maintienne au-dessus de 60 dollars, mais en dessous de 90 dollars », explique le personnage fictif de Tommy Norris. « Soixante-dix-huit dollars le baril, c'est à peu près parfait. » Dans la réalité, les prix sont bien inférieurs à ce niveau « idéal ». Plus tôt ce mois-ci, le West Texas Intermediate, la référence du secteur, s'échangeait sous les 60 dollars le baril, touchant son plus bas niveau en quatre ans à 55 dollars. Bien que les prix se soient redressés ces derniers jours, l'impact commence à se faire sentir au Texas et au-delà : les sociétés de schiste réduisent leurs dépenses, annonçant qu'elles réduiront le nombre de plateformes de forage et d'équipes de fracturation hydraulique qu'elles emploient.
Lire la suite dans l'opinion de Javier Blas

Les investisseurs sont confrontés à une correction ESG, car le risque est mal évalué
Selon une étude réalisée par des universitaires de l’Université de Cambridge, les investisseurs manquent d’incitations financières pour poursuivre des objectifs durables, ce qui les expose davantage aux pertes une fois que le sentiment change. Malgré des années consacrées à tenter de rendre l'investissement environnemental et social financièrement attrayant, il n'existe toujours pas suffisamment de structures pour encourager les banques et les gestionnaires d'actifs à allouer des capitaux de manière à protéger à terme la planète et ses habitants, ont écrit des chercheurs du Centre for Sustainable Finance de l'Institute for Sustainability Leadership (CISL) de l'Université de Cambridge.
Lire la suite dans l'article de Natasha White

Une étude révèle que l'adaptation au changement climatique représente un secteur d'activité de 1 000 milliards de dollars
Les entreprises qui réagissent aux risques physiques associés au changement climatique constatent un bénéfice financier mesurable, selon une étude du London Stock Exchange Group Plc. L'étude menée par l'opérateur boursier a révélé que plus de 2 100 entreprises ont généré plus de 1 000 milliards de dollars de revenus combinés l'an dernier grâce à des produits et services contribuant à ce que l'on appelle l'adaptation au changement climatique. L'étude a porté sur des entreprises de secteurs allant de la logistique à l'agroalimentaire en passant par l'immobilier, a indiqué LSEG lundi.
Lire la suite dans l'article d'Alastair Marsh

« Ces prochaines années, beaucoup de glaciers vont complètement disparaître »
Deux fois par année, Matthias Huss livre des informations sur l’état des glaciers suisses, le plus souvent inquiétantes. Professeur de glaciologie à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich, il dirige le réseau des relevés glaciologiques suisse, qui documente systématiquement les évolutions de 176 glaciers des Alpes. Et malgré les neiges exceptionnelles d’avril, ses derniers relevés montrent un déficit d’enneigement important à l’approche de l’été et de ses inexorables fontes des glaces. Selon le glaciologue qui documente leur évolution, la fonte des glaces pourrait débuter très tôt cet été.
Lire la suite dans une interview menée par Xavier Lambiel

La qualité de l’air dans nos logements, véritable bombe à retardement
Adulés avant d’être voués aux gémonies, l’amiante, le plomb et autres polluants «d’époque» ont longtemps représenté la hantise des propriétaires, avant d’être supplantés par d’autres préoccupations. Puis, la crise du coronavirus a remis de l’huile sur le feu. Plus récemment, la semaine dernière, des informations inquiétantes sur les substances toxiques véhiculées dans les salles d’escalade ont marqué les esprits. De quoi amener cette question: à quel point faut-il s’inquiéter de la qualité de l’air dans nos intérieurs ? Omniprésentes dans nos bâtiments, les substances dangereuses sont invisibles, inodorantes et pourtant loin d’être inoffensives. Colonisant discrètement nos habitations, elles deviendront tôt au tard un problème sanitaire et environnemental.
Lire la suite dans l'article de Julie Müller

Sur les traces du castor, prodigieux ingénieur des écosystèmes, là où ses barrages dérangent
«Regardez ces deux canards colverts qui s’envolent», s’exclame Gérald Bossy, garde-faune du canton de Fribourg. Le bruit des ailes coupe le silence serein de la forêt de la commune de Fétigny. Des bûches recouvertes de bâches bleues longent un chemin qui descend vers un pâturage. Ici les arbres sont exploités pour produire du bois de feu. Plus on s’approche de la lisière, plus le sol devient humide, puis marécageux. Des troncs dont la base est rongée sur un mètre de haut se reflètent sur une eau lisse. Les castors se taillent une place de plus en plus conséquente en Suisse. La nouvelle ordonnance de la chasse facilite leur tir, au grand dam des protecteurs de l’environnement.
Lire la suite dans le reportage de Coline Grasset

L’accord sur l’électricité est critiqué avant même d’être présenté
Le conseiller fédéral Albert Rösti présentera mercredi l’accord sur l'électricité avec l’UE. L’autorité du marché de l’électricité met en garde contre des périodes de panne d’électricité généralisée en hiver 2035 si la Suisse n’a pas d’accord d’ici là. Ce texte controversé suscite toutefois d’ores et déjà de vives tensions politiques. Magdalena Martullo-Blocher, vice-présidente de l’UDC, attaque le deal européen craignant par exemple de perdre le contrôle des barrages suisses. Elle devrait pouvoir compter sur le soutien du président de l’USS, Pierre-Yves Maillard.
Lire la suite dans l'article de Mischa Aebi

Les récifs sont au bord de l’effondrement. Et les températures continuent de monter
Le blanchissement corallien le plus grave jamais enregistré est en cours. Plus de 80 % des récifs sont touchés. Les conséquences s’étendent bien au-delà des océans. En raison des températures océaniques record enregistrées en 2023, 2024 et 2025, une grande partie des coraux du monde entier sont morts définitivement. Les récifs qui étaient auparavant considérés comme particulièrement résistants à la chaleur, comme ceux de la mer Rouge, sont également touchés. Les conséquences de l’extinction des coraux sur l’ensemble de la Terre sont étudiées. Les chercheurs s’attendent à des réactions en chaîne qui pourraient affecter l’ensemble du climat.
Lire la suite dans l'article de Francesco Schneider-Eicke

Comment les solutions naturelles peuvent aider les îles à survivre à l'élévation du niveau de la mer
Les îles de faible altitude des océans Pacifique et Indien ont longtemps été considérées comme des canaris dans une mine de charbon : elles sont plus vulnérables à l'élévation du niveau de la mer que presque n'importe quel autre endroit sur Terre. Ces îles se situent généralement entre 90 et 4,5 mètres au-dessus du niveau de la mer, au sommet d'atolls – des plateformes sous-marines calcaires construites par des récifs coralliens et d'autres formes de vie marine. Mais toutes les îles ne sont pas vulnérables de la même manière. Des études portant sur des centaines d'atolls ont révélé que 79 à 89 % d'entre eux étaient stables ou avaient vu leur taille augmenter au cours des dernières décennies. Tirant les leçons de ces différences de résilience insulaire, les scientifiques découvrent que la capacité des îles à perdurer dépend de la santé de leurs écosystèmes et de la perturbation de leurs processus naturels par l'activité humaine. Pour protéger les îles les plus menacées de disparition, certains chercheurs proposent désormais de recourir à des solutions fondées sur la nature, comme la restauration et la protection des récifs coralliens et des forêts indigènes, afin d'accroître leurs chances de survie.
Lire la suite dans l'article de Lisa S. Gardiner

Le nouveau ministre allemand de l'Énergie exclut un retour au nucléaire conventionnel
La nouvelle ministre allemande de l'Économie et de l'Énergie, Katherina Reiche, membre du Parti chrétien-démocrate conservateur (CDU) du chancelier Friedrich Merz, a exclu tout retour du pays au nucléaire conventionnel. « La sortie du nucléaire est achevée. Un retour au nucléaire nécessite non seulement des fonds, mais aussi la confiance des entreprises qui sont censées prendre cet engagement, et pas seulement pour une législature, mais au-delà », a déclaré Mme Reiche.
Lire la suite dans l'article de Sören Amelang et Benjamin Wehrmann

La plupart des Allemands doutent que leur pays atteigne son objectif de neutralité climatique d'ici 2045
La plupart des Allemands estiment que le pays ne parviendra pas à atteindre son objectif climatique national de zéro émission nette de gaz à effet de serre d'ici 2045, selon une enquête commandée par le journal Die Zeit. Un peu moins d'un tiers (29 %) des personnes interrogées s'attendent à ce que l'Allemagne atteigne l'objectif que le nouveau gouvernement de coalition s'est engagé à poursuivre. Plus des deux tiers (67 %) ont déclaré ne pas s'attendre à ce que cet objectif soit atteint, tandis que 5 % ont déclaré ne pas pouvoir ou ne pas vouloir répondre. Avec 33 % se déclarant confiantes quant à l'atteinte de la neutralité climatique à temps, les femmes étaient nettement plus optimistes que les hommes (24 %). Cependant, 74 % des hommes et 60 % des femmes ont déclaré ne pas penser que le pays atteindra la neutralité climatique comme prévu.
Lire la suite dans l'article de Benjamin Wehrmann

Un millième de seconde sur 70.000 points : l'enquête sur la panne géante tient l'Espagne en haleine
Deux semaines après la grande panne, l'Espagne cherche toujours la cause du grand black-out qui, le 28 avril dernier, a mis le pays à l'arrêt. « Toutes les hypothèses sont ouvertes », répète la ministre de la Transition écologique, Sara Aagesen, en charge des dossiers énergétiques, en parlant d' « un cumul de situations ». L'opérateur du réseau espagnol (REE) a ouvert une enquête approfondie pour obtenir la photo de l'instant clé et repérer l'incident déclencheur afin de déterminer les causes. Une tâche qui suppose de scruter au millième de seconde près tout le réseau, soit 70.000 points critiques à travers le pays. Il faudra probablement des semaines pour connaître le résultat.
Lire la suite dans l'article de Cécile Thibaud

Electricité : ces nouveaux câbles « anti-black-out » qui peinent à voir le jour en Europe
Le récent black-out en Espagne et au Portugal l'a rappelé : la résistance des réseaux électriques et les mécanismes de solidarité entre pays sont indispensables à la sécurité énergétique de l'Europe. La panne géante, dont la cause est encore inconnue, a montré combien la péninsule ibérique est un maillon faible du marché européen de l'électricité, malgré les nombreuses lignes transfrontalières (interconnexions) entre pays membres. Au nom de la libre circulation des biens, plus de 300.000 kilomètres de lignes de même fréquence (50 hertz) alimentent aujourd'hui les 600 millions de citoyens du continent, les réseaux nationaux étant complétés par plus de 400 interconnexions. « L'Europe est aujourd'hui la région la plus interconnectée au monde », explique Philippe Adam, secrétaire général du Cigre (Conseil international des grands réseaux électriques). Les interconnexions devaient représenter 10 % de la consommation locale de chaque pays de l'Union européenne en 2020. Un objectif porté par la Commission européenne à 15 % pour 2030, pour accompagner la décarbonation de l'économie européenne. 
Lire la suite dans l'article d'Amélie Laurin et Emmanuel Grasland

Désinformation climatique
Une récente étude menée par trois associations spécialisées dans le traitement médiatique des enjeux écologiques nous livre ses premiers résultats et nous apprend que les médias audiovisuels français ne sont pas épargnés par la désinformation climatique. Les fausses informations sont protéiformes. Dans la plupart des cas, il s'agit d'affirmations qui ne sont pas fondées sur le consensus scientifique et en flagrant désaccord avec l'état de nos connaissances. L'archétype est le discours excluant la responsabilité des activités humaines dans le changement climatique actuel. La désinformation peut aussi consister à ne donner qu'un aperçu partiel des faits, à les déformer ou à en donner une mauvaise interprétation. Il s'agit de mensonges par omission. Enfin, la désinformation provient aussi régulièrement de la prise de parole de personnalités qui ne sont en rien expertes du climat et qui dissertent avec un objectif politique, commercial ou personnel, proférant de grosses âneries.
Lire la suite dans l'opinion de Françoise Vimeux, climatologue à l’Institut de Recherche pour le Développement

Malgré la trêve, les terres rares restent au coeur des rivalités entre la Chine et les Etats-Unis
Comme le veut la tradition, le rapport CyclOpe, bible francophone des matières premières, porte un sous-titre littéraire. Après les derniers mots du Comte de Monte Cristo (« attendre et espérer »), plutôt optimistes, l'année dernière, les auteurs ont choisi pour la 39e édition qui paraît ce mardi, une référence bien plus sombre : « le piétinement sourd des légions en marche ». Il s'agit d'un vers tiré d'un poème de José-Maria de Heredia racontant la défaite de Rome face à Hannibal. Ce changement de ton d'une année sur l'autre s'explique avant tout par la dégradation du contexte international et par le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. « En un temps record, il est en train de remettre totalement en cause l'organisation du monde telle qu'elle a été établie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale », explique Philippe Chalmin, président de Cyclope et professeur émérite à Dauphine.
Lire la suite dans l'article d'Étienne Goetz

Le début d'année calamiteux des fonds durables
Dernier bastion de la finance durable , l'Europe est tombée à son tour. La région vient d'essuyer une vague de décollecte inédite sur ses fonds d'investissement axés sur les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), au premier trimestre. Selon les données Morningstar, les fonds durables européens ont subi 1,2 milliard de dollars de retraits (en net), marquant un revirement brutal après les 20,4 milliards de collecte sur les trois derniers mois de 2024. Le Vieux Continent compte pour 84 % des encours ESG au niveau global, et jusqu'ici, sa résistance permettait de maintenir un bilan mondial positif. Même au dernier trimestre 2023, en pleine hémorragie sur les fonds traditionnels, les fonds durables européens attiraient des flux positifs. Ce renversement fait basculer les flux mondiaux dans le rouge au premier trimestre.
Lire la suite dans l'article de Caroline Mignon

Dans l’hiver de Sibérie, des étranges bosses de neige apparaissent après le dégel accéléré du pergélisol
Dans l’immensité blanche de ce coin de Sibérie, les champs sont tapissés de bosses aux airs de brioches enneigées, des formes dues au dégel de plus en plus rapide du pergélisol qui remodèle le paysage, fait flancher les maisons et libère plus de gaz à effet de serre. En cette fin du mois de mars, il fait − 20 °C et le paysage rural de Iakoutie, dans l’Extrême-Orient russe, est saturé de ces monticules formés par un processus appelé « thermokarst ». Les polygones, nommés « bylars », en langue iakoute, mesurent plus d’un mètre de hauteur et ont des formes presque régulières. Ils ne sont pas nouveaux, mais ils se multiplient à la faveur du changement climatique et du dégel accéléré du pergélisol, ce sol en théorie perpétuellement gelé et aussi appelé « permafrost », explique Nikita Tananaev, directeur du laboratoire du climat de l’Université fédérale du Nord-Est à Iakoutsk, la capitale de la Iakoutie, immense région presque entièrement couverte par le pergélisol.
Lire la suite dans l'article signé le Monde avec AFP

Climat : comment faire face aux inondations et aux sécheresses ?
Près de 2 milliards de personnes subissent déjà les conséquences du manque d’eau sur la planète. Les inondations et les précipitations extrêmes arrivent à un rythme quatre fois plus élevés par rapport aux années 1980. 75 % des catastrophes naturelles des trente dernières années sont liées à l’eau. Comment le cycle de l’eau est-il bousculé par le changement climatique ? Comment faire face aux inondations et aux sécheresses ? Comment économiser l’eau et l’utiliser de manière intelligente ? Charlène Descollonges est ingénieure hydrologue et autrice de plusieurs livres pédagogiques sur la question de l’eau, co-fondatrice de l'association “Pour une hydrologie régénérative. Le dernier : "Agir pour l’eau" (éditions Tana).
Ecouter la suite dans le podcast de Cécile Cazenave et Amandine Robillard