L'actualité en bref

Oiseaux contre éoliennes : une nouvelle recherche vise à prévenir les décès
L'énergie éolienne est un outil important pour réduire les émissions de carbone. Des centaines de milliers d'éoliennes sont désormais en service dans le monde et, malgré les difficultés récentes rencontrées par certains pays, les analystes prédisent que la capacité éolienne pourrait être multipliée par dix d'ici 2050. Cependant, les éoliennes peuvent avoir des impacts environnementaux importants, notamment sur les oiseaux. Les éoliennes peuvent tuer d'autres espèces d'oiseaux que les fenêtres et les chats, par exemple des oiseaux marins et des rapaces importants sur le plan écologique, qui se reproduisent lentement et dont les populations ne se rétablissent pas rapidement (les grands rapaces volent généralement trop haut pour heurter les fenêtres). Les scientifiques testent diverses technologies pour réduire les collisions avec les oiseaux, allant des bandes de peinture à l'intelligence artificielle, afin de garantir leur sécurité.
Lire la suite dans l'article d'Adam Welz

Quel est le « modèle de Shenzen » pour la transition vers des villes à faibles émissions de carbone ?
En vous promenant dans les rues de Shenzhen, une ville qui a gagné le titre de « première ville de véhicules à énergie nouvelle » (VEN) de Chine, vous ne manquerez pas la scène de nombreux VE stationnés sous des slogans promouvant des modes de vie « verts et à faible émission de carbone ». La ville de près de 18 millions d'habitants à la frontière de Hong Kong, est connue pour avoir été pionnière dans les réformes économiques de la Chine il y a 40 ans. Aujourd’hui, elle prend des mesures d’atténuation des émissions de carbone avant les autres et agit comme un « pilote » pour la construction de « villes à faibles émissions de carbone » en Chine. C'est la première ville chinoise à avoir remplacé tous ses bus , taxis et voitures de transport par des versions électriques. Malgré des mesures prises très tôt, certains chercheurs affirment à Carbon Brief que les efforts de Shenzhen – que le gouvernement local appelle le « modèle de Shenzhen » – seront difficiles à reproduire pour les transitions à faible émission de carbone au niveau des villes ailleurs en Chine.
Lire la suite dans l'article de Wanyuan Song et Henry Zhang

Le monde pourrait s'être fixé un objectif irréalisable en matière de nature
Will Lockhart OBE a représenté le Royaume-Uni dans les négociations de l'ONU sur la nature de 2021 jusqu'à la fin des discussions de la COP16 à Rome en février de cette année. Il explique à Carbon Brief que l’accord sur le Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal (GBF) au Canada en 2022 a été un « moment fort personnel » qui a fait de la nature une « nouvelle de premier plan ». Mais lorsqu’on lui demande s’il est possible d’inverser le déclin rapide de la biodiversité en seulement cinq ans – la « mission » principale du GBF, communément appelée « l’Accord de Paris pour la nature » – il répond que « la trajectoire actuelle suggère que non, cela semble incroyablement difficile à atteindre. Mais… avec les interventions adéquates et à la bonne échelle, cela pourrait encore être possible. »
Lire la suite dans l'article de Daisy Dunne

Comment les « boucles de rétroaction » et la « pensée non linéaire » peuvent éclairer la politique climatique
La transition mondiale vers un système énergétique propre est bien plus qu'un simple changement technologique : il s'agit d'une transformation profonde des marchés, des industries et des comportements sociétaux. Cette entreprise complexe est souvent caractérisée par la « non-linéarité » et les « boucles de rétroaction », où de petits changements peuvent avoir des effets disproportionnés et où des voies apparemment simples se heurtent à des obstacles inattendus. Les interventions peuvent s'amplifier d'elles-mêmes, entraînant des changements radicaux, ou s'effondrer d'elles-mêmes, lorsque les progrès semblent impossibles à réaliser. Notre nouvelle note politique met en lumière ces dynamiques complexes, qui peuvent être négligées lorsque les gouvernements utilisent des cadres analytiques fondés sur la pensée économique standard.
Lire la suite dans l'article de Dr Jan Rosenow, Simon Sharpe et Max Collett

Empêcher les océans de devenir un far west, objectif des pays rassemblés à la conférence de l’ONU à Nice
Régulateur du climat, havre de biodiversité, source de nourriture pour des milliards de personnes, mais aussi espace d’évasion et d’émerveillement: l’océan joue un rôle central dans l’équilibre de notre planète. Or ces fonctions vitales sont mises en péril par la surpêche, les pollutions et autres destructions liées aux activités humaines. Autant d’enjeux qui ne peuvent être traités isolément, mais doivent faire l’objet d’une action concertée entre Etats. C’est l’objet de la troisième conférence de l’ONU sur les océans (UNOC 3), qui s’est ouverte lundi 9 juin à Nice, en France, en présence d’une soixantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, après la tenue la semaine précédente d’un important congrès scientifique sur le même thème.
Lire la suite dans l'article de Pascaline Minet

Un accord inédit pour la protection des océans ?
Moins de 1% de la haute mer, cette vaste zone océanique située au-delà des juridictions nationales, bénéficie aujourd’hui d’une protection effective. En mars 2023, les Nations unies ont adopté un traité historique visant à préserver la biodiversité marine et à encadrer l’exploitation des ressources en haute mer. Ce texte, appelé « accord BBNJ » (Biodiversity Beyond National Jurisdiction), pourrait transformer la gestion de ces espaces marins, qui couvrent près de la moitié de la planète et jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat et la sécurité alimentaire de milliards de personnes.
Regarder la suite dans la vidéo d'Isabelle Aeschlimann

« J’aimerais voir de nouvelles centrales nucléaires construites en Suisse »
Fatih Birol, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie, s'inquiète de l'approvisionnement électrique en Europe. Il évoque la panne d'électricité en Espagne, les défis de l'énergie solaire et l'abandon du nucléaire, que Birol qualifie d'erreur historique. « Dès que la part de l’énergie solaire et éolienne dépasse environ 50 %, la sécurité de l’approvisionnement devient un défi », répond l'expert.
Lire la suite dans l'interview menée par Jannik Belser et Jürg Meier

Des entreprises veulent prospecter en mer pour trouver des métaux précieux sans savoir comment les traiter
Chasse au trésor dans l'océan : des sociétés minières sous-marines prévoient d'utiliser des navires comme celui-ci pour explorer l'océan Pacifique et exploiter les fonds marins à la recherche de précieuses matières premières. Les profondeurs des océans recèlent en effet d'importantes quantités de matières premières précieuses : les nodules métalliques des fonds marins contiennent du manganèse, du cuivre, du nickel, du cobalt et parfois même des terres rares. On estime qu'il en existe parfois davantage dans l'océan que ce que l'on peut extraire sur terre. Mais de nombreux obstacles techniques restent à surmonter.
Lire la suite dans l'article de Malin Hunziker

Les animaux sauvages suisses contaminés par les microplastiques
Fouine, chevreuil, sanglier: de nombreuses espèces sont contaminées par les microplastiques, selon une analyse faite par Greenpeace Suisse. Cette dernière révèle une présence alarmante de la matière au sein de l'ensemble de la faune suisse. Les déjections d’un sanglier valaisan contiennent jusqu’à 646 particules par gramme. Celles d’une fouine en Valais ont révélé la présence de dix types de plastiques différents. Un record.
Lire la suite dans l'article d'Ivan Radja

Mobilisation pour tenir les cargos à l’écart des baleines
Accessible à tous, le site interactif Blue Corridors lancé par WWF et des dizaines de scientifiques cartographie les routes migratoires des baleines. Basée à Genève, la compagnie maritime MSC dit modifier de nombreux itinéraires pour réduire les collisions avec les cétacés. La thématique fait partie des discussions tenus par les chefs d’État venus assistés à la Conférence des Nations Unies sur les océans (UNOC3), conférence démarrée ce lundi 9 juin à Nice.
Lire la suite dans l'article de Pierre-Alexandre Sallier

Les coûts de l'électricité au charbon augmentent alors que Trump veut soutenir le combustible
Alors que le président Donald Trump s’efforce de soutenir l’industrie du charbon aux États-Unis, produire de l’électricité à partir du combustible fossile le plus sale devient de plus en plus cher et peu compétitif, selon un nouveau rapport. Produire de l'électricité à partir du charbon coûtera 46 dollars par mégawattheure en 2024, contre 36 dollars en 2021, selon une étude publiée jeudi par Energy Innovation Policy & Technology LLC, un groupe de réflexion sur l'énergie et le climat basé à San Francisco. Cette évolution est due à la hausse des coûts du combustible et de la maintenance, et s'est aggravée avec le démantèlement de nouvelles centrales par les services publics.
Lire la suite dans l'article de Will Wade

Kerry affirme que les négociations sur le climat de la COP30 nécessiteront une « coopération plus nuancée »
À l’approche de la COP30, la dynamique politique autour de la lutte contre le changement climatique est beaucoup plus compliquée qu’elle ne l’était il y a un an, a déclaré John Kerry , ancien secrétaire d’État américain et envoyé spécial du président pour le climat. Les négociations du prochain sommet sur le climat à Belém, au Brésil, « exigeront une diplomatie plus poussée, une plus grande adaptabilité et, franchement, une coopération beaucoup plus nuancée que jamais », a déclaré M. Kerry mercredi lors d'un événement organisé par Bloomberg Intelligence. Il n'a pas mentionné le président américain Donald Trump lors de son exposé de 15 minutes.
Lire la suite dans l'article de Saijel Kishan

Le Royaume-Uni pourrait manquer son objectif d'énergie propre pour 2030
L'objectif du Royaume-Uni de mettre en place un réseau électrique propre d'ici à 2030 risque d'être remis en cause par les retards de planification et les goulets d'étranglement au niveau des infrastructures. Cette ambition nécessite de « construire davantage d'infrastructures de production et de réseau d'énergie à un rythme plus rapide que celui que la Grande-Bretagne a réussi à atteindre ces dernières années », selon un rapport de la commission de l'industrie et des régulateurs de la Chambre des Lords publié mercredi dernier.
Lire la suite dans l'article d'Eamon Farhat

Le champion indien du charbon rouvre des dizaines de mines
Coal India, la plus grande entreprise productrice de charbon au monde, rouvre plus de 30 mines et en lance jusqu'à cinq autres sur des sites vierges cette année, affirmant que le secteur des énergies renouvelables du pays n'est pas encore en mesure de répondre à la demande croissante d'énergie. « Au moment où les systèmes de production d'énergie renouvelable et de stockage sur batterie deviendront plus grands, meilleurs et plus efficaces, la part du charbon pourra diminuer », a déclaré le Premier ministre Prasad, président de l'entreprise publique Coal India.
Lire la suite dans l'article d'Andres Schipani

Nos océans sont en crise — c’est l’occasion pour le monde d’agir
Chaque jour, environ 2 000 camions-poubelles de plastique sont déversés dans les océans, les rivières et les lacs. Un tiers des stocks de poissons sont surexploités , tandis qu'au moins 70 % des récifs coralliens sont menacés , et plus de 90 % d'entre eux risquent de disparaître d'ici 2050. Selon le Marine Conservation Institute, moins de 3 % des océans sont hautement protégés. Mais là où il y a urgence, il y a opportunité : la communauté des nations a rendez-vous cette semaine à Nice, en France, pour une action décisive lors de la Conférence des Nations Unies sur les océans (ONUC). Elle peut être un événement moteur d'action, à la hauteur du moment, favorisant les avancées en matière de protection marine, de lutte contre la pollution plastique, de pêche illégale et d'économie bleue. Elle peut apporter au monde une assurance essentielle : l'architecture multilatérale construite après la Seconde Guerre mondiale est tout aussi pertinente aujourd'hui ; elle ne suscite pas la nostalgie du passé, mais suscite des engagements concrets pour prouver qu'en s'unissant, nous pouvons obtenir des résultats.
Lire la suite dans l'opinion de John Kerry, 68e secrétaire d'État américain et l'envoyé spécial du président Biden pour le climat

PFAS : une campagne massive de lobbying pour modifier la définition des polluants dénoncée par des scientifiques
Et si certains composés per- et polyfluoroalkylés, appelés PFAS, n’étaient finalement pas des PFAS ? Dans une lettre publiée le 10 juin dans Environmental Science and Technology, un groupe de 20 scientifiques compétents en matière de polluants éternels dénoncent des manœuvres visant à modifier la définition de cette famille de substances chimiques de synthèse, toxiques et persistantes établie par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). De ce portrait-robot chimique découlent la nature et donc la quantité de PFAS attrapés dans les filets des réglementations. L’opération en cours pourrait ainsi affaiblir la multitude d’initiatives qui ciblent désormais les PFAS à travers le monde. « Nous craignons que cet exercice ne repose sur des motivations politiques et/ou économiques plutôt que scientifiques », alertent les chercheurs.
Lire la suite dans l'article de Stéphane Horel

Au premier jour de la Conférence sur l’océan, Emmanuel Macron enthousiaste, les ONG plus mesurées
Emmanuel Macron a ouvert la Conférence des Nations unies sur l’océan en fanfare, lundi 9 juin. « C’est aujourd’hui une victoire que nous célébrons », a lancé le président de la République, en introduction. À commencer par le fait d’être parvenu à mobiliser, malgré le contexte international fragmenté : une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont fait le déplacement à Nice, bien plus que lors de la deuxième édition, en 2022, de ce sommet onusien. Ce rendez-vous est un marqueur fort pour l’Elysée : c’est le premier de cette ampleur en France depuis la Conférence des parties (COP) de Paris de 2015 sur le climat. Mais si des pays se sont engagés à ratifier le traité sur la haute mer, les ONG pointent la faiblesse des avancées en matière de protection des fonds marins.
Lire la suite dans l'article de Léa Sanchez

« Les actions pour l’océan doivent être ancrées dans les droits humains »
Il n’est pas nécessaire d’être expert des océans pour savoir que notre avenir y est fondamentalement lié. La santé de la planète – et les droits de ceux qui en dépendent – monte et descend avec la marée. L’océan n’est pas seulement une immense étendue d’eau : il constitue le système de survie de la planète. Il régule la température, absorbe le carbone, produit de l’oxygène, abrite une biodiversité inestimable et soutient les moyens de subsistance, les cultures, l’alimentation et l’identité de milliards d’êtres humains à travers le monde. Bien qu’il soit une source essentielle de vie, l’océan subit une dégradation sans précédent. Le changement climatique, l’exploitation industrielle, la pollution plastique, la surpêche et l’urbanisation côtière accélèrent cette détérioration.
Lire la suite dans l'opinion d'Astrid Puentes Riaño, rapporteuse spéciale des Nations unies

Nucléaire : 280 000 mètres cubes de déchets faiblement radioactifs n’ont pas de solution de stockage en France
Mi-mai, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a publié sa nouvelle estimation du coût total du projet Cigéo : ce centre industriel de stockage géologique, où doivent être enfouis les déchets nucléaires les plus dangereux, pourrait coûter entre 26 milliards et 37 milliards d’euros sur une période de cent cinquante ans. En pleine relance du secteur, le gouvernement doit prendre position sur ce chiffrage avant le début de 2026, et l’autorisation permettant de lancer ce chantier hors norme est attendue d’ici à 2027-2028. Si la Cour des comptes estime que la situation financière de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs est « saine et robuste », elle alerte sur l’urgence de gérer certaines catégories de déchets.
Lire la suite dans l'article de Perrine Mouterde

Les « shifters », l’armée des bénévoles de Jean-Marc Jancovici qui veut décarboner la France
Face à la projection de la carte d’une Europe inhabitable, des sourcils se froncent. On est à l’ère glaciaire et la moyenne des températures n’est « que » de 5 °C inférieure à celle des débuts de l’ère industrielle. Quelques minutes plus tard, c’est l’étendue des pays où la vie humaine ne sera plus possible dans un monde à + 3 °C qui est mise en avant. Silence dans les gradins. Dans l’amphi K, sur le campus de La Garde à Toulon, Arnaud Pietrosemoli, qui sent l’intérêt du public, ralentit le débit de sa conférence, laissant les données scientifiques faire leur chemin. Ils sont près de 30 000 sympathisants à travers la France, de l’ancien cadre à la retraite à la jeune active en reconversion professionnelle. Leur objectif : accélérer la transition du pays pour atteindre la neutralité carbone. Ils se réunissent à Montpellier les 7 et 8 juin.
Lire la suite dans l'article de Maryline Baumard

Climat : Comment faire face aux méga-feux ?
Pourquoi le réchauffement va-t-il augmenter les risques d’incendie ? Quelles sont nos faiblesses face aux méga feux à venir ? Comment se préparer à des incendies plus violents et plus nombreux dans les prochaines années ? Eric Rigolot est chercheur à INRAE à Avignon et spécialiste de la forêt et des feux, il a notamment dirigé l’Unité de recherche Ecologie des Forêts Méditerranéennes.
Ecouter la suite dans le podcast de Nabil Wakim

Océan : ne pas faire les mêmes erreurs que sur terre
A l'heure où l'Amérique pratique la politique de la chaise vide en matière environnementale, voire même défend des pratiques dangereuses comme l'exploitation des grandes profondeurs, le reste du monde, et tout particulièrement la France, ont une responsabilité décuplée. Notre pays dispose, grâce à ses outre-mer, du deuxième espace maritime mondial derrière les Etats-Unis. Il faut trouver des solutions pour éviter que se reproduise dans les océans le scénario catastrophe qui se déroule actuellement sur terre : changement climatique, effondrement de la biodiversité, pollutions et même, depuis peu, la présence dans l'espace de plus en plus de débris spatiaux.
Lire la suite dans l'édito de Julie Chauveau

Unoc 2025 : la Chine, facteur X de la protection des océans
La Chine aussi a rendez-vous à Nice, du 9 au 13 juin, pour la Conférence des nations unies sur les océans (Unoc), le grand rendez-vous diplomatique organisé par la France et le Costa Rica qui doit déboucher sur un plan d'action pour la protection de ces espaces. Selon Olivier Poivre d'Arvor, l'envoyé spécial de l'Elysée pour l'Unoc, le pays sera représenté à très haut niveau par Han Zheng, le vice-président chinois, qui remplace souvent Xi Jinping lors des grands événements internationaux. Alors que les Etats-Unis se sont retirés de l'accord de Paris sur le climat, la Chine va profiter de la rencontre pour se poser comme un acteur responsable et engagé dans la protection des océans. Les engagements volontaires que Pékin prendra lors de la conférence sont très attendus.
Lire la suite dans l'article de Raphaël Balenieri

Terres rares : un chemin de croix pour l'Europe
Le Covid avait été l'occasion pour les constructeurs auto de prendre conscience de leur dépendance envers un nombre réduit de fournisseurs en général asiatiques. Ils ont revu leur organisation et les usines ont redémarré. Mais cette fois, la crise est d'une tout autre ampleur. Trouver une solution au fait que la Chine se soit rendue en quelques années, sous nos yeux, maître des terres rares et des matières premières nécessaires au fonctionnement des moteurs et batteries est infiniment plus complexe. Dans l'échelle des sujets difficiles à faire accepter, l'ouverture d'une mine se trouve très haut placée. Peut-être après l'installation d'une prison ou d'un site de stockage de déchets ! Le souvenir de l'exploitation du charbon, du fer, de l'or, les pollutions laissées dans le sol, les problèmes d'effondrements miniers qui rendent encore aujourd'hui la vie difficile dans certaines régions de Lorraine ou des Cévennes ont laissé des traces profondes dans l'inconscient des habitants.
Lire la suite dans la chronique de Julie Chauveau

Terres rares : comment l'Europe espère s'extirper du piège de sa dépendance à la Chine
Spectateur dans le conflit frontal qui oppose Pékin et Washington, l'Europe pouvait espérer être épargnée par la guerre des métaux rares qui oppose les Etats-Unis à la Chine. Il n'en est rien : les restrictions à l'export décidées début avril par la Chine, en riposte à la guerre commerciale de Trump, s'appliquent également à l'Europe, qui est tout aussi dépendante que les Etats-Unis des terres rares chinoises. Dysprosium, praséodyme, néodyme… ces 17 petits métaux sont stratégiques, car indispensables dans de nombreuses technologies (écrans de smartphones), mais aussi dans la défense (radars et systèmes de guidage de missiles) et les énergies bas carbone (éoliennes ou moteurs de voitures électriques).
Lire la suite dans l'article d'Étienne Goetz