« Mutualiser les espaces serait un levier en plus pour relever les défis immobiliers en Suisse»
Entretien avec Emanuel von Graffenried, directeur & associé chez Bernard Nicod Conseils SA.
En cette année où nous allons célébrer les dix ans de l’Accord de Paris, les réglementations européennes en matière de durabilité sont remises en question. Le point avec Ophélie Mortier, Responsable de la durabilité et de l'impact chez DPAM.
Dans sa « Revue mondiale de l’énergie 2025 », l’Agence internationale de l’énergie (AIE) souligne que la demande énergétique mondiale a progressé de 2,2 % en 2024, une croissance portée en grande partie par le secteur de l’électricité.
Durant l’été, et plus particulièrement en période de canicule, les villes se transforment en véritables îlots de chaleur. Conscientes des risques que cela représente pour la santé, les villes réfléchissent à la manière de transformer leurs espaces publics.
Les scientifiques du projet GlaMBIE estiment qu’entre le début du XXIe siècle et aujourd’hui, les glaciers ont perdu entre 2 % et 39 % de leur masse glaciaire à l’échelle régionale, et environ 5 % à l’échelle mondiale.
Au lieu d’envisager des coupes dans le financement de la recherche et du soutien aux start-up, la Confédération devrait investir davantage et accélérer la transition du pays vers des énergies renouvelables.
Architectes, entrepreneurs et particuliers sont de plus en plus nombreux à s’engager dans la construction de logements écologiques. Visite guidée d’un projet abouti, symbole d’une approche durable menée en autodidacte.
Paru à la fin de l’année dernière, le rapport du WEF évalue les conséquences d’un statu quo face aux défis climatiques. l’essentiel de ce travail de recherches intitulé « Le coût de l'inaction : un guide à l'usage des chefs d'entreprise pour faire face aux risques climatiques »
Alors que nous célébrons les dix ans de l’Accord de Paris, les États-Unis s’en retirent pour la deuxième fois, tandis que les réglementations en matière de durabilité sont attaquées de toutes parts.
« Depuis le début de la décennie 1970, l’espèce humaine, de manière très inégale d’ailleurs, a commencé à consommer chaque année davantage de ressources qu’il n’en repousse (ou qu’on n’en recycle) », rappelle René Longet, auteur de « Planète Etat d'urgence : Les réponses de la durabilité ».
Après avoir lu le roman d'anticipation de Kim Stanley Robinson, Adèle Thorens Goumaz en est convaincue : « Nous n’avons pas seulement besoin de solutions technologiques, mais aussi de nouveaux récits, de nouveaux imaginaires qui nous motivent à prendre des décisions responsables. »
Après son investiture, Donald Trump a publié une série de décrets portant sur l'immigration, la politique climatique, l'énergie, etc. « Déjà annoncées, ces actions contenaient peu de surprises », explique Thomas Höhne-Sparborth, Responsable de la recherche en durabilité pour Lombard Odier IM.
Dans les années à venir, l'être humain devra revoir sa manière de gérer les sols. Naturellement, cela implique une meilleure préservation des écosystèmes naturels subsistants, mais aussi de repenser sa manière d’exploiter ceux déjà conquis.