L'actualité en bref

Au chevet de la ville du futur, dense et perméable
La cité du futur semble ainsi moins liée à des rêves techno-urbanistiques qu’à des contraintes extérieures très prosaïques: des canicules et des événements climatiques plus violents, ainsi que l’augmentation de la population. Dans les idées préconçues que l’on s’en fait, la ville de demain pourrait ressembler à San Francisco et ses taxis autonomes, à Dubaï, Singapour ou Chongqing et leurs tours de verre, à Lagos ou Rio, deux mégapoles qui prennent toujours plus d’importance sur la scène internationale. La ville suisse du futur ne va pas, dans un avenir proche ou lointain, leur ressembler. Pas d’immenses gratte-ciels, pas de giga-projets comme Neom, nouvelle ville d’Arabie saoudite ou Nusantara la future nouvelle capitale d’Indonésie ou encore la Nouvelle Capitale Administrative (NCA) égyptienne destinée à remplacer Le Caire.
Lire la suite dans l'article de Léo Tichelli

Initiative « Pour l’avenir » de la Juso : un cas flagrant d’écoblanchiment !
Le 30 novembre prochain, le peuple suisse sera amené à se prononcer sur l’initiative « Pour une politique climatique sociale financée de manière juste fiscalement (initiative pour l’avenir) » lancée par la Jeunesse socialiste (Juso). D’une part, ce texte demande l’introduction d’un impôt fédéral au taux de 50% sur les successions et les donations supérieures à 50 millions de francs. D’autre part, il veut que le produit de ce nouvel impôt soit utilisé pour « lutter contre la crise climatique de manière socialement juste et pour permettre la transformation de l’ensemble de l’économie ».
Lire la suite dans la chronique de Denis Pittet, président de la Fondation Genève Place Financière

Des études scientifiques détournées dans un rapport du ministère américain de l'Energie
Ce n'est pas une première. Des scientifiques de premier plan ont affirmé jeudi à l'AFP que leurs recherches, citées dans un rapport phare du ministère américain de l'Energie, avaient été détournées pour minimiser le rôle de l'activité humaine dans le changement climatique. Le document «déforme complètement mon travail», a déclaré à l'AFP Benjamin Santer, climatologue et professeur honoraire à l'université d'East Anglia, au Royaume-Uni. Il a expliqué qu'une section du rapport consacré au «refroidissement de la stratosphère» contredisait ses conclusions.
Lire la suite dans cette dépêche signée Le Temps avec l’ATS

Stop au déluge de plastique : la communauté internationale parviendra-t-elle à s’accorder sur une limite supérieure ?
De vieux gobelets en plastique et des emballages de fast-food jonchent le bord des routes. Les baleines meurent de faim, l'estomac plein, après avoir mangé des déchets plastiques, et on trouve même des particules de plastique dans notre cerveau. La pollution environnementale est colossale : environ 20 millions de tonnes de déchets plastiques se déversent chaque année dans les océans, les rivières et les lacs, soit l'équivalent de 2 000 camions-poubelles de plastique par jour. La situation sur terre n'est guère plus reluisante. Une étude sur les nanoplastiques révèle que la quantité de déchets plastiques présents dans l'environnement est bien plus importante qu'on ne le pensait. La communauté internationale s'efforce de lutter contre ces déchets depuis des années. Un accord mondial devrait enfin être conclu à Genève.
Lire la suite dans l'article d'Uta Neubauer

Pour consolider son marché, la garantie financière pour les petites installations solaires doit être supprimée en Suisse
On compte déjà 300 000 panneaux solaires installés sur les toits des foyers suisses, et leur nombre ne cesse d'augmenter. C'est une bonne nouvelle : la Suisse a besoin de cette électricité, au plus tard lorsque les centrales nucléaires restantes seront déconnectées du réseau. Certains experts estiment toutefois que l'essor du solaire menace la stabilité du réseau électrique. En créant des incitations inadaptées, la Suisse aggrave un problème qui pourrait être facilement résolu.
Lire la suite dans ce commentaire de Jannik Belser

L’hospitalité doit être écoresponsable
Le petit écriteau qui incite à ne pas changer sa serviette de bain tous les jours, chaque client d’hôtel l’a aperçu au moins une fois dans sa vie. Les secteurs de l’hospitalité et du tourisme sont généralement de gros consommateurs de ressources, en eau et en électricité, mais aussi en denrées alimentaires. C’est devenu désormais une préoccupation majeure pour les hôteliers et les chaînes d’hôtels de gaspiller moins, pour leur image et pour d’évidentes raisons économiques. Selon notre enquête, les pays du Nord, notamment le Danemark, feraient de la protection de l’environnement un argument de vente pour attirer les conférences et les congrès.
Lire la suite dans l'édito de Judith Monfrini

Le monde de l’hôtellerie se soucie de son impact environnemental
L’hôtel Hilton à Genève a récemment remporté le prix du public de la Chambre de commerce France-Suisse de la responsabilité sociale. L’établissement collabore avec des institutions locales pour l’inclusion sociale et professionnelle. l'établissement genevois n'est pas unique dans son cas : les hôtels lausannois s’impliquent eux aussi pour toujours plus de durabilité. Une poubelle intelligente analyse notamment les déchets alimentaires pour optimiser leur gestion.
Lire la suite dans l'article de Judith Monfrini

« L’eau est un bien essentiel, la Confédération doit donner le ton »
Benjamin Roduit (Le Centre/VS) demande au Conseil fédéral de soutenir les particuliers et les communes qui veulent installer des systèmes de collecte. Les coûts élevés découragent les privés d’installer des systèmes de récupération d’eau pluviale. Une motion demande l’intervention du Conseil fédéral pour soutenir ces installations écologiques. « Il n’est plus admissible d’utiliser de l’eau potable pour arroser son jardin et les cultures », estime le politicien.
Lire la suite dans l'article de Patrick Monay

Pollution aux plastiques : l’appel des scientifiques à combattre un « danger grave et croissant pour la santé »
La pollution aux matières plastiques n’est pas seulement une menace pour l’environnement ou le climat, c’est également « un danger grave et croissant pour la santé humaine et planétaire ». A la veille de l’ouverture à Genève, le 5 août, d’une dernière session de négociations de la dernière chance pour aboutir à un premier traité mondial contre la pollution aux plastiques – qui se heurte à l’opposition des pays producteurs de pétrole et de gaz –, la communauté scientifique tire la sonnette d’alarme sur un péril qu’elle considère largement « sous-estimé » et qu’elle souhaite désormais « placer au centre des débats ».
Lire la suite dans l'article de Stéphane Mandard

Pétrole : l'Opep+ persiste et signe avec une nouvelle hausse de production
Les vannes sont définitivement rouvertes chez les pays exportateurs de pétrole. L'Opep et ses alliés ont décidé ce dimanche d'augmenter de nouveau leur production au mois de septembre, de 548.000 barils par jour. Après celles déjà décidées tous les mois depuis avril, le niveau de production revient donc à celui de 2023, quand l'Opep+ avait choisi de ralentir ses exportations de 2,2 millions de barils, pour faire face à une demande incertaine et un glissement continu des prix.
Lire la suite dans l'article de Nicolas Rauline

« L'ESG est-elle devenue une distraction pour les directeurs financiers ? »
C'est un fait indéniable : l'attention portée aux problématiques ESG (relatives aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance) par les entreprises recule à travers le monde. En début d'année, BlackRock, le plus grand gestionnaire d'actifs, déclarait ainsi mettre un terme à la prise en compte de la parité et de la diversité dans ses critères de gestion et d'investissement. Dans une même logique, SAP annonçait également en mai dernier renoncer à sa politique DEI (diversité, équité, inclusion) prévoyant 40 % de parité dans ses recrutements, rejoignant de concert la longue liste des entreprises ayant décidé de mettre entre parenthèses leurs engagements sociétaux et environnementaux. Si certains renoncements récents constituent un soulagement, ces politiques ne doivent pas être abandonnées. Les entreprises européennes peuvent désormais tracer leur propre voie.
Lire la suite dans la tribune d'Axel de Schietere, associé d’Heidrick & Struggles

« Jour du dépassement : la dette environnementale pèse déjà sur le résultat des entreprises »
Si le jour du dépassement intervient le 24 juillet, nous Français, avons en réalité déjà franchi cette limite le 19 avril cette année. Cela signifie que si tous les pays vivaient et produisaient comme nous, il nous faudrait trois planètes pour satisfaire nos besoins. Le jour du dépassement est un symbole écologique fort mais aussi un indicateur de la pérennité de notre économie. Le changement climatique impacte directement la rentabilité des entreprises puisque, rien qu'en 2024, les catastrophes naturelles ont coûté plus de 300 milliards d'euros aux assureurs - et à leurs clients - à travers le monde, dont 5 milliards rien qu'en France. D'ici à 2050, les dépenses et dommages causés par les aléas climatiques pourraient augmenter de 50 % selon les assureurs.
Lire la suite dans la tribune d'Arnaud Bergero, directeur général de Goodwill-management et Professeur à Sciences Po

Le système électrique européen mis à rude épreuve par les vagues de chaleur et le boom de la climatisation
Le mois de juin a été le plus chaud jamais enregistré en Europe occidentale, ce qui a entraîné une augmentation de l'utilisation de la climatisation et une forte hausse des prix de l'électricité. La plupart des régions ont connu au moins deux périodes de chaleur intense en juin et juillet, certaines en subissant davantage. Les systèmes énergétiques européens ont ainsi été soumis à une pression intense cet été, ces vagues de chaleur répétées ayant fait grimper la demande d'électricité et forcé les centrales à suspendre leur production.
Lire la suite dans l'article d'Attracta Mooney, Alice Hancock et Amy Kazmin

Les critiques brésiliens reprochent à la nouvelle loi de favoriser « l'explosion de la déforestation »
Le ministre brésilien de l'Environnement lutte contre une récente législation qui pourrait vider de sa substance les règles nationales de protection de l'environnement, trois mois avant que le pays n'accueille les négociations climatiques les plus importantes au monde. Marina Silva a déclaré que le projet de loi, adopté en force par le Congrès par le puissant lobby agricole tard dans la nuit avant les vacances d'été, représente le plus grand revers potentiel pour la protection de l'environnement au Brésil depuis quatre décennies. « Le monde d'aujourd'hui n'a pas besoin de moins de protection environnementale, mais de plus de protection », a-t-elle déclaré lors d'un entretien au sein de son ministère. « Le Brésil a déjà démontré qu'il est possible de se développer et de protéger simultanément ».
Lire la suite dans l'article de Michael Stott et Michael Pooler

BP affirme avoir fait la plus grande découverte en un quart de siècle au large du Brésil
BP Plc a annoncé avoir fait sa plus grande découverte en 25 ans dans les eaux profondes au large du Brésil, une aubaine pour le géant pétrolier britannique qui cherche à inverser des années de sous-performance. BP a découvert une colonne de pétrole et de gaz d'une longueur estimée à 500 mètres (1 640 pieds) sur le bloc Bumerangue, dans le bassin de Santos, a-t-elle annoncé lundi, sans donner plus de détails. Cette découverte s'ajoute à celles réalisées cette année à Trinité-et-Tobago, dans le golfe du Mexique et en Égypte.
Lire la suite dans l'article d'Amanda Jordan

BMW riposte à Tesla avec des véhicules électriques à plus grande autonomie
À côté du siège social de BMW AG , au cœur de Munich, un musée et un centre d'exposition vitré présentent des classiques, dont le cabriolet 507 qu'Elvis Presley conduisait lors de sa tournée militaire américaine en Allemagne de l'Ouest. Peint à l'origine en blanc, le roi du rock and roll a fait repeindre le roadster en rouge après que ses admiratrices n'aient cessé de l'écrire au rouge à lèvres. Une autre BMW est garée sur le campus ces derniers temps, cachée derrière des portes sécurisées. Celle-ci est camouflée, car l'avenir de l'entreprise en dépend.
Lire la suite dans l'article de Joshua Gallu, Wilfried Eckl-Dorna et Stefan Nicola