L'actualité en bref

Régulièrement, on vous regroupe le meilleur de l'information parue dans la presse suisse et internationale.

L'actualité en bref
DR

NZZ

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Changement climatique : « Une dramatisation accrue peut mener à un piège. Car l’effet finira par s'estomper »
Johanna Baehr, chercheuse en climatologie, est professeure à l'Université de Hambourg. Ses travaux portent principalement sur la prévision des courants océaniques. À l'Institut d'océanographie, elle dirige le département de modélisation climatique. Mais elle s'intéresse également à des domaines tout autres : elle est la porte-parole du réseau de recherche hautement interdisciplinaire « Climat, changement climatique et société ». Ce réseau s'intéresse non seulement aux aspects scientifiques du climat, mais aussi aux aspects sociaux et politiques.
Lire la suite dans l'interview menée par Sven Titz
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Le retour du nucléaire : l'offensive nucléaire européenne se heurte à des obstacles
Une énergie abordable et rapide : voilà ce que l'industrie européenne exige des gouvernements. Sinon, elle sera contrainte d'investir là où l'électricité est moins chère qu'en Europe, par exemple aux États-Unis. Face aux prix élevés de l'électricité et à la volonté de décarbonation, de nombreux pays de l'UE redécouvrent l'énergie nucléaire. Cependant, les projets de centrales électriques progressent lentement. Un pays fait toutefois exception.
Lire la suite dans l'article de René Höltschi, Daniel Imwinkelried, Daniel Steinvorth et Simon Off

LE TEMPS

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Le parc lausannois EolJorat Sud, qui doit voir éclore huit éoliennes, obtient son permis de construire
L’installation de huit éoliennes dans le parc EolJorat Sud se concrétise. Le projet, porté par la Ville de Lausanne, a obtenu le permis de construire de la part du Canton de Vaud. «Suite à la mise à l’enquête publique du 11 juin au 11 juillet 2024, toutes les oppositions ont été levées et le permis de construire a été officiellement délivré le 18 août 2025», annonce mercredi la Ville de Lausanne dans un communiqué. Des recours restent toutefois possibles au Tribunal cantonal. Comme ces recours sont «très probables», la «meilleure planification» pour la construction du parc est aujourd’hui estimée à 2028, estiment les autorités lausannoises.
Lire la suite dans un article signé Le Temps avec l’ATS

RTS

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Résidus de pneus dans 85% des échantillons de légumes et fruits
A bon entendeur a fait analyser 13 légumes et fruits achetés chez les grands distributeurs ou récoltés chez un maraîcher et des particuliers. Parmi eux, 11 contiennent des additifs utilisés pour la fabrication des pneus. Même les aliments bio n'échappent pas à cette contamination.
La substance la plus fréquemment présente est le DPG (diphénylguanidine), un agent vulcanisant, retrouvé dans 9 échantillons sur 13. Le BHT (benzothiazole), un additif, est présent en quantités plus élevées, de 20 à 75 microgrammes/kg, contre 1 à 10 microgrammes/kg pour les autres composés. Les industriels utilisent ces additifs pour améliorer la qualité et la résistance des pneus.
Ecouter la suite dans le sujet de Valérie Demierre-Bueler

LES ECHOS

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Une France toujours droguée au pétrole
Bonne nouvelle : l'énergie coûte moins cher. Le prix du gaz a chuté de 40 % depuis le début de l'année. Le cours du pétrole est inférieur d'un quart à ce qui avait été prévu dans le budget 2025. Ces baisses constituent un ballon d'oxygène pour l'économie nationale. Elles libèrent du pouvoir d'achat pour les Français qui pourront consommer davantage. Le surcroît de croissance va ensuite gonfler les recettes de l'Etat. Bonne nouvelle donc pour la croissance, mais aussi mauvaise nouvelle. Car cet impact puissant révèle aussi à quel point notre économie est encore accro aux énergies fossiles, qui entraînent des émissions de gaz à effet de serre néfastes pour la croissance à moyen terme.
Lire la suite dans l'édito de Jean-Marc Vittori
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Climat : les émissions de CO2 mondiales encore en hausse
Canicules, incendies, inondations… les manifestations du réchauffement climatique qui se multiplient ces jours-ci un peu partout dans le monde, parfois tragiques, provoqueront-elles un sursaut de conscience ? Pour le moment, la courbe des émissions mondiales de CO2 ne pousse guère à l'optimisme : selon les estimations de Carbon Monitor, un site créé par des équipes des universités chinoise Tsinghua et californienne Irvine, et, en France, du Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (CEA et CNRS), elles auraient encore augmenté de 0,7 % au premier semestre 2025 par rapport à la même période de 2024.
Lire la suite dans l'article d'Anne Feitz
🚲
Vélos, trottinettes, voitures électriques : l'Europe se met en ordre de bataille pour valoriser ses batteries usagées
Les bacs à destination des piles usagées à l'entrée de Castorama et autres Leroy Merlin vont se multiplier et prendre une tout autre ampleur dans les années à venir. Depuis le 18 août, les revendeurs de trottinettes, voitures et autres vélos électriques de l'Union européenne ont en effet l'obligation de collecter les batteries usagées de leurs clients pour les trier et les recycler. L'objectif ? S'assurer que les matériaux dangereux qui les composent ne finissent pas dans la nature. Mais surtout se mettre en position de constituer des stocks de matériaux critiques mobilisables sur le Vieux Continent alors que ces derniers manquent cruellement pour faire face aux besoins de la transition énergétique.
Lire la suite dans l'article de Sharon Wajsbrot
📉
« Réduire la consommation énergétique de l'IA, c'est possible ! »
L'intelligence artificielle s'impose comme un accélérateur majeur de la transformation numérique : automatisation, optimisation, prédiction… Les promesses sont nombreuses. Mais l'envers du décor est lourd car l'empreinte carbone de l'IA est considérable. Selon l'Agence internationale de l'énergie (IEA), les centres de données et les réseaux de transmission consommaient 460 TWh en 2022, soit 2 % de la demande mondiale d'électricité - un chiffre en forte hausse avec l'essor de l'IA générative. Le paradoxe est là : comment faire de l'IA un levier de transition écologique sans aggraver la crise environnementale ?
Lire la suite dans la tribune de Sonia Mamin et Marie Marache
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Automobile : le réveil spectaculaire de l'électrique, de l'Espagne à l'Italie en passant par la Pologne
Voilà une accélération digne de la sèche et dynamique reprise d'un moteur électrique. Après avoir stagné ces dernières années à des niveaux très bas, les ventes de voitures à batteries en Espagne, en Italie et dans les pays de l'Est ont décollé au premier semestre 2025. « On observe que des pays habitués à immatriculer peu de voitures électriques jusqu'à maintenant ont connu des taux de croissance spectaculaires », remarque le cabinet Inovev dans sa note d'août.
Lire la suite dans l'article de Guillaume Guichard

LE MONDE

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Crise de la biodiversité : les scientifiques divisés sur la notion de « sixième extinction » des espèces
La planète est-elle sur le point de connaître sa sixième extinction de masse ? Ou cette notion n’est-elle qu’une « spéculation sans substance », comme l’écrivait l’Américain John C. Briggs, il y a une dizaine d’années ? Le sujet fait l’objet d’une controverse persistante entre scientifiques, qui connaît un nouvel épisode. En avril, deux chercheurs américains, John J. Wiens et Kristen E. Saban, publient un article dans la revue « Trends in Ecology & Evolution (TEE) », titré « Questionner la sixième extinction de masse ». Ils y affirment qu’aucune étude n’a démontré que 75 % des espèces pourraient disparaître dans une courte échelle de temps géologique – la définition communément admise d’une extinction de masse – et listent sept raisons remettant en question cette notion (moins de 0,1 % des espèces connues ont disparu en cinq cents ans, toutes les espèces ne sont pas menacées, des efforts de conservation sont menés, les menaces sur la biodiversité peuvent évoluer…).
Lire la suite dans l'article de Perrine Mouterde
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Pourquoi la chaleur et la sécheresse donnent aux arbres un aspect automnal précoce
Des feuilles mortes qui se ramassent à la pelle, des houppiers roussis… Dans certaines régions, les paysages arborent un air d’automne précoce. Nathalie Bréda, directrice de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et spécialiste du fonctionnement des arbres et des dépérissements forestiers, revient sur les causes et les conséquences de ce phénomène.
Lire la suite dans l'interview menée par Perrine Mouterde

BLOOMBERG

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Des ajouts record d'énergie propre apaisent les craintes de pannes d'électricité en Australie
L'Australie risque moins de subir des pannes de courant au cours de la prochaine décennie grâce à un développement rapide des énergies renouvelables et des batteries qui contribueront à compenser le retrait du parc de centrales à charbon du pays, selon l'opérateur du marché de l'énergie du pays. Les promoteurs ont mis en service un volume record de 4,4 gigawatts de projets de production et de stockage d'énergie renouvelable au cours du dernier exercice, a indiqué l'agence dans ses perspectives annuelles publiées jeudi. Entre 5 et 10 gigawatts supplémentaires devraient être mis en service chaque année au cours des cinq prochaines années, a-t-elle précisé.
Lire la suite dans l'article de Keira Wright
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La BCE exhortée à cibler les banques à la traîne sur le plan climatique
La Banque centrale européenne devrait imposer des décotes plus importantes sur la dette des banques les plus exposées au risque climatique, une mesure qui aurait un impact sur les coûts de financement des retardataires environnementaux. C'est ce qu'affirme l'Anthropocene Fixed Income Institute, qui examine depuis des années le soutien apporté par la BCE aux émetteurs d'obligations polluantes. La banque centrale a annoncé qu'elle appliquerait des pénalités liées au risque climatique aux obligations d'entreprises utilisées comme garanties lors de transactions à compter du second semestre de l'année prochaine.
Lire la suite dans l'article de Greg Ritchie et Tim Quinson
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Pour la première fois, le secteur chinois des véhicules électriques investit davantage à l'étranger que dans son pays
Les entreprises chinoises impliquées dans l'industrie des véhicules électriques ont investi davantage à l'étranger que dans leur pays pour la première fois en 2024, bien que les projets étrangers soient confrontés à des coûts, des retards et des risques plus élevés. Les entreprises de la chaîne d'approvisionnement ont investi environ 16 milliards de dollars à l'étranger l'an dernier, principalement dans la production de batteries, et juste avant les 15 milliards de dollars investis aux États-Unis, selon un rapport du cabinet d'études Rhodium Group publié lundi. Ces chiffres représentent un « changement historique » après des années d'investissements nationaux d'environ 80 %, a déclaré Rhodium dans son rapport.
Lire la suite dans l'article de Linda Lew
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Volkswagen freine la production de véhicules électriques, deuxième tournant depuis la crise du diesel
Volkswagen AG était engagé dans une spirale descendante qui menaçait la survie même du vénérable constructeur automobile. Nous étions en septembre 2015, et le mythe du « diesel propre » que VW avait vendu aux consommateurs pendant des années s'est révélé être un mensonge. Pour retrouver son empreinte écologique après le Dieselgate, comme l'affaire a été baptisée, le constructeur automobile allemand s'est tourné – avec acharnement – ​​vers les véhicules électriques. En mars 2021, Volkswagen a annoncé son objectif de vendre plus de véhicules électriques que Tesla Inc. dans le monde d'ici 2025. Là encore, cela ne s'est pas déroulé comme prévu.
Lire la suite dans l'article de Monica Raymunt

FINANCIAL TIMES

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Le véritable coût de la voiture et la volonté de changement — de nouveaux livres sur l'environnement
Si quelqu'un inventait un produit capable de tuer autant de personnes que les Première et Seconde Guerres mondiales réunies, de mutiler au moins 50 millions de personnes supplémentaires chaque année et d'engloutir jusqu'à 70 % de vos revenus, en voudriez-vous un ? En voudriez-vous un ? C'est ce que l'on estime que la voiture nous a coûté depuis son apparition sur les routes il y a plus d'un siècle, écrivent l'anthropologue sociale Henrietta Moore et l'urbaniste Arthur Kay dans « Roadkill: Unveiling the True Cost of Our Toxic Relationship with Cars (Wiley) ». Pourtant, notre soif d'automobiles reste infinie.
Lire la suite dans l'article de Pilita Clark
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Bonne Cop, mauvaise Cop
La semaine dernière, pour la deuxième fois en huit mois, le monde n'a pas réussi à élaborer un traité mondial pour lutter contre la pollution plastique. Auparavant, il avait fallu deux tentatives pour parvenir à un accord international visant à enrayer la perte de biodiversité. Le début des années 2020 restera dans les mémoires pour les efforts mondiaux visant à protéger un environnement de plus en plus menacé, notamment par les effets multiplicateurs du changement climatique. Il n'est donc pas étonnant qu'à moins de 90 jours de la Conférence des Parties (COP) sur le climat de cette année, la pression pour repenser la manière dont la politique climatique a été élaborée au cours des 30 dernières années devienne incontournable.
Lire la suite dans la tribune de Pilita Clark

CARBON BRIEF

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Pourquoi le récent ralentissement de la fonte des glaces de l’Arctique n’est que temporaire
Le recul de la banquise dans l’Arctique est depuis longtemps un symbole marquant du changement climatique. Les observations révèlent que l’étendue de la glace de mer arctique à la fin de l’été a diminué de moitié depuis le début des enregistrements par satellite à la fin des années 1970. Pourtant, depuis la fin des années 2000, le rythme de la perte de glace de mer arctique a considérablement ralenti, sans déclin statistiquement significatif depuis environ 20 ans. Dans une nouvelle recherche, publiée dans Geophysical Research Letters , mes collègues et moi explorons les raisons du récent ralentissement de la banquise arctique – et nous nous tournons vers les modèles climatiques pour comprendre ce qui pourrait se passer ensuite.
Lire la suite dans l'article du Dr Mark England

CLEAN ENERGY WIRE

💵
Le rejet américain de la finance durable offre à l'Europe une chance d'intervenir, selon un responsable bancaire
Le retrait des Etats-Unis de la finance durable sous la présidence de Donald Trump offre à l'Europe l'occasion de renforcer sa position dans ce secteur, qui est toujours florissant dans de nombreuses régions du monde, a déclaré au quotidien économique Handelsblatt le directeur général d'une des plus grandes banques allemandes. Les fonds gérés selon les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) de la finance durable sont confrontés à de fortes difficultés, plusieurs poids lourds du secteur financier se retirant d'initiatives connexes. Mais cette situation est davantage motivée par l'incertitude internationale générale que par le respect de la position de l'administration Trump, estime Marcus Pratsch, directeur général de DZ Bank, l'institution centrale regroupant environ 700 banques coopératives.
Lire la suite dans l'article de Benjamin Wehrmann

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