« La préservation du climat n’a jamais été la priorité politique pour les gouvernements, ni ici ni ailleurs »Dix ans après la COP21 et les accords de Paris sur le climat, l’heure est à la désillusion, voire à la désespérance pour toutes celles et ceux qui alertent, développent les connaissances, militent, prennent des initiatives concrètes sur leurs territoires depuis des années. Et ça ne s’arrange pas, tant sur le plan international que national. Aux Etats-Unis, les premiers décrets présidentiels pris par Donald Trump confirment, hélas, une rupture brutale. L’Union européenne, jadis fer de lance de la lutte contre le réchauffement climatique, temporise et procrastine. En France, le grand ministère de l’environnement vient d’être démantelé dans l’indifférence générale, et le nouveau premier ministre, François Bayrou, a évacué en deux minutes la question climatique et écologique dans sa déclaration de politique générale du mardi 14 janvier. Aucune des stratégies et planifications prévues en la matière n’a été adoptée à ce jour, financements et régulations régressent.
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