Greenwashing : la revanche des patrons« Délires bureaucratiques ». Le patron de BNP Paribas n'a pas mâché ses mots le 25 novembre, lors du colloque annuel de l'Association française des trésoriers d'entreprise. Un millier de représentants du monde économique participaient à l'événement dans le quartier d'affaires parisien de la Défense, dans un bâtiment qui, cela ne manque pas de piquant, avait été choisi pour son caractère « durable », ses « matériaux biosourcés, naturels ou recyclés, et en circuit court ». C'est dans ce lieu que Jean-Laurent Bonnafé a lâché la petite phrase qui a ulcéré ceux qui reprochent aux entreprises d'être trop lentes dans leur transition écologique et sociale. « Je crois que la CSRD fait partie de ces délires bureaucratiques, qui ne servent à rien, qui prennent beaucoup de temps », a asséné le dirigeant de la première banque française. CSRD ? Quatre lettres qui signifient « Corporate Sustainability Reporting Directive », la directive européenne sur le reporting de durabilité des sociétés.
Lire la suite dans l'article d'Isabelle Couet