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Dans son dernier rapport, la Commission de l’énergie des Académies suisses des sciences a souhaité « fournir aux décideurs politiques et industriels ainsi qu’au grand public des informations fondées, pour permettre un débat aussi rationnel que possible » sur l'avenir du nucléaire en Suisse.
Le débat sur le nucléaire se poursuit en Suisse, et les mentalités évoluent rapidement, comme l’a démontré un récent sondage de l’AES, réalisé par l’institut gfs.bern. Pour la première fois depuis de nombreuses années, une courte majorité de citoyens (56 %) se déclare favorable, ou plutôt favorable, à envisager la construction de nouvelles centrales nucléaires.
En Suisse, comme ailleurs, l’atome est à nouveau perçu par certains comme une sorte de Saint Graal : la solution miracle pour décarboner notre approvisionnement énergétique, en complément du développement des énergies renouvelables. Mais cette piste est-elle réellement envisageable dans un pays qui a officiellement décidé de tourner la page nucléaire une fois sa dernière centrale définitivement fermée ?
Dans un rapport publié il y a quelques jours, la Commission de l’énergie des Académies suisses des sciences a voulu (re)poser les bases du débat, afin d’évaluer si le nucléaire peut réellement constituer une option sérieuse pour la Suisse dans sa transition vers la neutralité carbone. « Il fournit aux décideurs politiques et industriels ainsi qu’au grand public des informations fondées, pour permettre un débat aussi rationnel que possible », souligne le document.
Voici les trois points clés à retenir de ce rapport, dirigé par Urs Neu, président de la Commission élargie de l’énergie des Académies suisses des sciences.